La délégation algérienne participant à la 16e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) à Ryadh (Arabie Saoudite) a affirmé l’engagement de l’Algérie à soutenir toute initiative visant à lutter contre ce phénomène, à mettre en valeur les terres et à s’adapter à la sécheresse, citant la nouvelle approche du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour faire face à ses formes accrues de déséquilibre environnemental.
Dans son intervention aux travaux de cette 16e COP, la délégation algérienne a affirmé l’engagement de l’Algérie à soutenir toute initiative visant à lutter contre le phénomène de désertification, à mettre en valeur les terres et à s’adapter à la sécheresse, plaidant pour une approche inclusive afin de renforcer la capacité de résistance des pays membres, à travers l’investissement et le redoublement du soutien financier et technique en faveur des pays touchés, notamment en Afrique ».
La délégation algérienne a mis en avant la nouvelle approche du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour faire face à ces formes accrues de déséquilibre environnemental, dont le projet de réhabilitation du barrage vert.
L’occasion était également de mettre en exergue les efforts de l’Etat algérien pour réhabiliter les systèmes forestiers et élargir les exploitations agricoles.
Quant aux efforts de l’Algérie pour faire face à la sécheresse, la délégation a cité la création de plusieurs stations de dessalement de l’eau de mer, le traitement tertiaire des eaux usées et la sensibilisation de la population à l’importance de préserver la ressource hydrique.
La délégation a également plaidé en faveur d’un protocole onusien sur la sécheresse, sous l’égide de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), afin de faire face à l’ampleur et à la portée du phénomène de la sécheresse de manière inclusive.
La dégradation des terres touche 40% des terres de la planète et affecte la vie de plus de 3,2 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population du monde, selon la Convention de l’UNCCD.
Les données soulignent la nécessité de prendre des mesures d’urgence, notamment dans le contexte de l’aggravation des effets de la dégradation des terres, de la désertification et de la sécheresse, d’autant que chaque année, des superficies atteignant les 100 millions d’hectares se dégradent, selon la même Convention.
Les participants à la 16e COP, qui coïncide avec le 30e anniversaire de la conclusion de la Convention, et qui se déroule du 2 jusqu’au 13 décembre en cours, débattront de plusieurs thèmes dans le but de faire avancer le travail multilatéral concernant la dégradation des terres, la sécheresse et désertification.
La réunion sera une opportunité pour procéder à une évaluation à mi-parcours du cadre stratégique 2018-2030 et mesurer les progrès réalisés, ainsi que pour prendre des décisions et des mesures fortes et coordonnées face à la dégradation des terres, à la sécheresse et à la désertification, tout en réduisant leur impact sur le développement durable.