Sport

L’AFRIQUE FIXÉE SUR SES REPRÉSENTANTS AU MONDIAL : Les 9 étoiles jubilent, en espérant une 10ème

La phase des groupes, bouclée mardi dernier, a levé le voile sur les 9 représentants de l’Afrique lors du prochain Mondial. La phase des groupes, bouclée mardi dernier, a levé le voile sur les 9 représentants du continent africain lors du prochain Mondial organisé conjointement par le Mexique, le Canada et les États-Unis, du 11 juin au 19 juillet 2026.Les nations de l’Afrique du Nord ont confirmé leur éminence habituelle, pendant que la nouvelle formule d’un Mondial à 48 pays a donné lieu à l’émergence d’un véritable inconnu au bataillon, le Cap-Vert en l’occurrence. Ce dernier participera pour la première fois de son histoire au prestigieux tournoi planétaire. Outsider au départ, l’archipel a déjoué tous les pronostics en s’offrant le scalp des Lions indomptables camerounais, initialement favoris en puissance.Les Requins bleus, surnom donné aux joueurs du Cap-Vert, requinqués par l’enchaînement des résultats probants, ont terminé leur parcours en apothéose contre l’Eswatini (3-0). Dailon Rocha Livramento et Willy Semedo ont été les héros d’une qualification historique. L’entraîneur cap-verdien, Pedro Leitao Bresto, plus connu sous le nom de Bubista, devient, du coup, l’homme le plus célèbre pour avoir réussi là où tout le monde a échoué, voire où personne n’aurait espéré réaliser le même exploit, unique en son genre dans l’histoire de ce petit pays aux traditions footballistiques peu établies.Lui, il a trouvé la formule miracle : «Les relations humaines, c’est très important pour moi.» Et de détailler : «J’ai des joueurs aux origines cap-verdiennes, mais ils sont natifs d’autres pays. On a créé l’ambiance et la symbiose nécessaires pour une bonne sociométrie dans le groupe. Les stars, je n’en ai pas, mais le cœur et l’envie de hisser l’emblème de la nation sont plus forts que tout. On a réussi à rendre fiers nos compatriotes. C’est là notre grande victoire, le reste n’est que bonus que nous irons chercher avec la même détermination.»

Qualification moins ardue pour les équipes du nord

Les sélections de l’Afrique du Nord n’ont pas, quant à elles, trop sué pour acter leur présence à l’épreuve mondiale. L’Algérie, frustrée par sa cruelle (et injuste) élimination en 2022, a pris une éclatante revanche. Le changement opéré au niveau de la barre technique n’a pas altéré outre mesure la détermination des Mahrez et compagnie qui ont été hégémoniques malgré la défaire surprise à domicile contre la Guinée. Avec 8 victoires en 10 rencontres, ils ont bouclé leur parcours en beauté, fêtant la qualification à domicile après le succès sur l’Ouganda (2-1).Le coach Vladimir Petkovic n’ira pas aux États-Unis pour contempler les paysages, mais plutôt faire mieux que son compatriote, Vahid Halilhodzic, seul technicien parvenu à mener les Verts au deuxième tour du Mondial. Le Docteur va entamer ses diagnostics dès novembre prochain, une fenêtre FIFA qui verra l’EN se mesurer à l’Arabie Saoudite, le Cap-Vert ou le Zimbabwe, avant de trouver la bonne thérapie.

Algérie, Maroc et la 7e qualification historique de la Tunisie

La ressource humaine et l’amour de la patrie seront des facteurs à exploiter à bon escient et de faire du rendez-vous de l’été prochain une nouvelle de l’histoire, déjà si riche, du ballon rond national. Tout comme le Maroc, dominateur de sa poule, la Tunisie, fidèle au rendez-vous mondial, disputera, elle aussi, sa 7e Coupe du monde de son histoire, égalant presque le record continental du Cameroun (8 participations). Implacables durant toute la campagne (9 victoires en 10 matchs, 0 but encaissé), les Aigles de Carthage ont validé leur billet après avoir survolé leur poule.Pour l’encadrement technique, cette qualification est une bonne chose pour la sérénité du football tunisien, mais il va falloir poursuivre les efforts afin de rendre la discipline plus attractive dans l’avenir. «Il ne faut pas s’arrêter là, il y a d’autres choses à faire et surtout, dans l’immédiat, à savoir gravir des échelons dans le classement FIFA. Je voudrais arriver au rang des grandes nations du football», annonce la couleur Samir Trabelsi, patron de la barre technique de la Tunisie.La Tunisie pourrait espérer atteindre plus tôt que prévu cette objectif si elle parvient à «performer» à l’occasion du grand rendez-vous amical du 18 novembre prochain face à la sélection brésilienne dans la belle enceinte lilloise de Pierre Mauroy.

L’Égypte de retour sur la scène mondiale

L’Égypte fera également son grand retour sur la scène mondiale. Absents du Mondial 2022 après leur participation en 2018, les Pharaons ont dominé leur groupe de la tête et des épaules. Portés par un Mohamed Salah des grands jours, ils ont engrangé 8 victoires en 10 journées. Euphorique par la prouesse de renouer avec la joute mondiale, le sélectionneur des Pharaons, Hossam Hassan, trouve l’appétit (sportif) pour en faire davantage en prévision des prochains défis dont notamment la phase finale de la CAN 2025.Septuple champion d’Afrique, le technicien en question fait de l’épreuve africaine son objectif afin, dit-il, «d’offrir à la nation égyptienne la joie des titres africains après celle du retour à la Coupe du monde.» Le Ghana confirme, une nouvelle fois, son histoire d’amour avec la Coupe du monde. Déjà présents en 2022, les Black Stars enregistreront ainsi leur 5e présence. Battus dès la deuxième journée par les Comores (1-0), les coéquipiers de Thomas Partey ont su réagir avec autorité, notamment grâce à un succès capital face au Mali (1-0) en septembre 2025.Le 1e responsable de la barre technique ghanéenne, Oddo Atto, est animé d’une réelle volonté de réaliser «un Mondial à la hauteur du prestige du football local» en vue d’effacer certainement la mésaventure amère des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations où les «Mondialistes» n’ont pu assurer, dans une retentissante surprise, une place au tournoi continental.Addo fixe, au minimum, le 2e tour de la joute des Amériques avec la condition indiscutable, tonne-t-il, de «reconduire les joueurs qui ont participé à la campagne éliminatoire». Et de trancher : «Aucun ne sera autorisé de renforcer mon groupe de ceux ayant snobé leur pays avant cette qualification. Ces mêmes joueurs tentent de convaincre la Fédération dans l’espoir de prendre part au Mondial. Il n’en est plus question.»

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page