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L’Afrique appelée à devenir un producteur principal de gaz naturel dans le monde

La production gazière de l’Afrique est appelée à devenir l’un des principaux moteurs de l’augmentation de l’offre mondiale de gaz naturel à moyen et long terme, a souligné le Secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), Mohamed Hamel, assurant que les neuf pays africains membres du Forum contribuent avec une production annuelle de gaz de 245 milliards de mètres cubes.

S’exprimant dimanche lors de la réunion du Groupe africain des ambassadeurs à Doha (Qatar), M. Hamel a affirmé que « l’Afrique joue déjà un rôle considérable dans le commerce mondial du gaz, en tant que fournisseur majeur à travers les gazoducs et le GNL ».

A cette occasion, le SG du GECF a mis en avant, dans son discours publié sur le site-web de l’organisation, l’importance du réseau de gazoducs en provenance d’Afrique du Nord qui constitue, selon lui, « une voie d’approvisionnement cruciale pour le marché européen, tandis que la capacité d’exportation de GNL de la région contribue de manière significative au commerce mondial du GNL ».

Dans ce contexte, il a souligné que « la production gazière de l’Afrique est appelée à devenir l’un des principaux moteurs de l’augmentation de l’offre mondiale de gaz naturel à moyen et long terme ».

Au sein du GECF, ils sont désormais neuf pays africains membres après l’adhésion du Mozambique, de la Mauritanie et du Sénégal lors du 7eme Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements, tenu à Alger le 2 mars dernier, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a rappelé M. Hamel précisant que ces pays africains représentant près de la moitié des membres du Forum.

Collectivement, ces neuf pays détiennent plus de 15.000 milliards m3 de réserves prouvées de gaz, ce qui représente un impressionnant taux de 94% des réserves de gaz de l’Afrique, a-t-il encore mentionné, affirmant que ces pays contribuent à la production annuelle de gaz de 245 milliards m3.

S’agissant de la consommation d’énergie primaire en Afrique, le SG du GECF a relevé toutefois qu’elle reste à un niveau « relativement faible », en notant que le gaz naturel est la principale source de production d’électricité sur le continent et contribue à hauteur de 40% au mix énergétique total.

« Compte tenu des vastes réserves de gaz naturel en Afrique, il existe sans aucun doute un grand potentiel de croissance de la consommation de gaz naturel, ce qui pourrait contribuer à réduire la pauvreté énergétique et à favoriser le développement social et économique sur tout le continent », a-t-il estimé, assurant que le GECF se tient « fermement aux côtés de ses partenaires africains pour relever ces défis ».

Evoquant le 7e sommet du GECF à Alger, M. Hamel a indiqué que cet évènement a été « un grand succès, marqué par une participation sans précédent avec 19 pays membres, dont 10 étaient représentés par leurs chefs d’Etat ».

« Le sommet d’Alger a été marqué par une atmosphère positive et constructive, reflétant un profond sentiment d’unité, de coopération et de solidarité. Le principal résultat du sommet, la Déclaration d’Alger a été adoptée à l’unanimité par les dirigeants des pays membres du GECF », a-t-il souligné, en relevant que cette « Déclaration positive, inclusive, complète et tournée vers l’avenir » incarne « l’engagement unifié et consensuel des pays membres à promouvoir le gaz naturel en tant qu’élément essentiel de la croissance économique, du progrès social et de la protection de l’environnement ».

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