L’AFFAIRE SONTRACH DEVANT LE TRIBUNAL CRIMINEL D’ALGER : Quinze personnes et quatre sociétés sont poursuivies
Le tribunal criminel près la Cour d’appel d’Alger examine aujourd’hui 17 février, l’affaire Sonatrach 1, dans laquelle quinze personnes et quatre sociétés sont poursuivies. Il s’agit de l’ancien P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, et de ses deux fils, Mohamed Réda et Cherif.
Des responsables de la compagnie sont aussi concernés, dont Belkacem Boumediene, ancien vice-président chargé des activités Amont, Zenasni Benamar, vice-président des activités Transport par canalisation, Hassani Mustapha, directeur de production, Cheikh Mustapha, directeur d’exploration, Rahal Chawki, vice-président des activités Commerciales, Abdelaziz Abdelwahab, directeur central chargé de la gestion des activités centrales, Aït Al Hocine Mouloud chef du projet de restauration et de réhabilitation du siège de Sonatrach et Mohamed Senhadji vice-président des activités Centrales. Quatre sociétés, dont l’italienne Saipem Contracting Algeria, l’allemande Funkwerk et Contel-Algérie ainsi que Contel-Funkwerk sont également mises en cause. Mohamed Reda Djaafar al-Ismaïl, patron de Contel-Algérie et du holding algéro-allemand Contel Funkwerk, l’ex-Pdg du CPA, El Hachemi Meghaoui et son fils Yazid, Nouria Meliani, gérante du bureau d’études CAD sont poursuivis pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, blanchiment et corruption dans le cadre de marchés conclus de gré à gré avec des compagnies étrangères. L’affaire Sonatrach 1 traite de corruption dans les projets d’acquisition d’équipements de télésurveillance et de protection électronique des complexes du groupe pétrolier à travers le pays, du gazoduc Algérie-Italie et du projet de réhabilitation de l’ancien siège du groupe Sonatrach à Alger.