Journée du travail : d’importants acquis socioprofessionnels en faveur des travailleurs algériens
Les travailleurs algériens célèbrent, lundi, la Journée mondiale du travail dans un contexte marqué par la poursuite des efforts de l’Etat pour renforcer les acquis socioprofessionnels importants, concrétisés à travers des dispositions et mesures visant à préserver le pouvoir d’achat et à garantir une vie décente à la classe ouvrière.
Grâce à des réformes globales et à une nouvelle dynamique enclenchée dans le pays sous la direction du président de la République les années passées ont été marquées par une stabilité sans précédent dans l’action syndicale fondée sur une volonté politique sincère et une adhésion totale des syndicats à la promotion du dialogue social et à la protection des droits et libertés fondamentales des travailleurs.
Dans cette perspective, l’Etat a pris des mesures importantes fortement appréciées par les différentes organisations syndicales, en consécration de la politique visant à protéger les emplois, à préserver la dignité des travailleurs et à leur accorder l’intérêt nécessaire, en application des instructions données par le président de la République dans plusieurs occasions.
Parmi ces acquis, l’exonération des salaires inférieurs à 30.000 DA de l’impôt sur le revenu global (IRG), mesure qui a profité à près de 2 millions de travailleurs, l’augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG) à 20.000 dinars, la révision de la grille indiciaire des salaires des travailleurs à partir de mars 2022 et l’augmentation des salaires au cours de 2023-2024, outre le lancement de l’opération d’insertion de 600.000 fonctionnaires dans leurs postes dans les secteurs publics, la levée des obstacles sur les investissements et la création de micro-unités économiques favorisant ainsi la création de dizaines de milliers de postes d’emploi.
Nombreux sont les observateurs à qualifier les décisions prises par le Président de la République en faveur des travailleurs algériens d’historiques et audacieuses, procédant de sa conviction de la nécessité d’être constamment à l’écoute de leurs préoccupations fondamentales pour tenter de trouver les meilleures approches susceptibles de renforcer les acquis réalisés en leur faveur et de son attachement au dialogue permanent avec les partenaires sociaux pour garantir la transparence et le respect total des lois.
C’est dans le cadre de cette démarche qu’est intervenue la loi relative à l’exercice du droit syndical qui vise à consacrer l’indépendance syndicale et à élargir la base ouvrière et syndicale, en sus de permettre aux organisations syndicales de recouvrer leur force et crédibilité, comme l’avait affirmé le président de la République lors de sa dernière entrevue avec les représentants de la presse nationale en soulignant que l’exercice du droit syndical « est un droit garanti par la Constitution ».
Cette nouvelle loi renforce la liberté de l’action syndicale et réactive le rôle des organisations syndicales dans la défense des droits fondamentaux des travailleurs à travers l’institution de principes garantissant l’indépendance et la neutralité des syndicats en les éloignant des tiraillements politico-partisans.
Il s’agit aussi de faire la distinction entre l’exercice syndical et l’exercice politique, tout en veillant à réorganiser le paysage syndical en accompagnant la création d’organisations syndicales fortes, à mettre fin à la transhumance syndicale et instaurer le principe d’équité entre tous les syndicats.
Ce texte a été élaboré sur la base des normes internationales relatives à la liberté syndicale et à la protection du droit syndical, après consultation des organisations syndicales et du patronat, ainsi que des organes consultatifs, à l’instar du Conseil national, économique, social et environnemental (CNESE) et l’Observatoire national de la société civile (ONSC), outre des experts et des spécialistes dans le code du travail.
Selon les données dévoilées récemment par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, le paysage syndical actuel est composé de 160 organisations syndicales enregistrées, dont 99 organisations de travailleurs (72 dans le secteur de la fonction publique: 34 dans le secteur de l’Education nationale et 20 dans le secteur de la Santé), en sus de 61 organisations de patronat représentant les différentes professions, filières et secteurs d’activité.
En dépit du nombre important des organisations syndicales agréées, le ministère du Travail en compte 43 organisations inactives, ce qui a nécessité un travail important et urgent de réforme pour dépasser l’ère de la création anarchique des syndicats.
A noter que les efforts de l’Algérie en faveur de la réalisation de l’équité sociale, ont été salués à travers notamment son élection le 14 juin 2021 au conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour un mandat de trois ans.
Cette élection se veut un important acquis pour l’Algérie et une reconnaissance de la part des pays membres de son rôle pionnier au sein de cette instance internationale.