Jeux olympiques: 129 médailles dans l’escarcelle arabe dont 17 pour l’Algérie
Les sportifs arabes présents aux Jeux Olympiques-2024 de Paris, tâcheront de fructifier la moisson de leur participation aux Olympiades, avec l’espoir de monter sur le podium, lors des JO, qu’organise Paris pour la troisième fois dans son histoire durant plus de 100 ans.
Au total, 429 sportifs arabes dont 46 algériens portent l’espoir d’améliorer davantage leur total de médailles olympiques.
Depuis la toute première participation arabe dans le giron olympique, 129 médailles (toutes couleurs confondues) dont 17 pour l’Algérie, ont été décrochées par les sportifs arabes durant plus de 100 ans, dont la première présence remonte aux JO- 1912 de Stockholm.
Les 129 médailles arabes se répartissent comme suit : 32 en vermeil, 33 en argent et 64 en bronze.
Bien que la 1ère édition des Olympiades ait débuté en 1896 sous l’égide du Comité international Olympique (CIO), dans la capitale grecque Athènes, le sport arabe n’a entamé son parcours qu’en 1912 à travers l’escrimeur égyptien, Ahmed Hassanine dans l’épreuve du fleuret.
C’est l’Egypte qui domine le tableau général des médailles avec 38 breloques (8 or – 11 ar – 19 br). L’Algérie occupe la 3e position avec (17m : 5 or – 4 ar – 8 br), devançant la Tunisie, 4e (15: 5 – 3 – 7), le Qatar (5e), le Bahreïn (6e), la Syrie (7e), la Jordanie (8e) et les Emirats arabes unis (9e).
Suivent dans cet ordre, l’Arabie saoudite (10e), le Liban, (11e), le Soudan (12e), le Koweït (13e), l’Irak (14e) et enfin Djibouti (15e).
Seuls sept (7e) arabes sont toujours à la recherche de leur première médaille olympique ; Il s’agit de : Oman, Mauritanie, Palestine, les Comores, le Yémen, la Libye et la Somalie.
La toute première médaille olympique dans l’histoire du sport arabe avait été remportée par l’haltérophile Esseid Nassir aux JO-1928 d’Amsterdam (Pays-Bas), en décrochant la médaille d’or, alors que son compatriote Ibrahim Mostefa s’était adjugé une seconde médaille d’or lors des mêmes
Jeux, en lutte gréco-romaine. Deux autres médailles d’argent et de bronze avaient été remportées par l’Egyptien Farid Smika respectivement en plongeon (haut vol et tremplin).
Aucun pays arabe n’était présent aux JO-1932, alors que l’Egypte était seule engagée quatre ans plus tard à Berlin (1936).
La 2e guerre mondiale avait empêché le déroulement des éditions de 1940 et 1944, avant les JO ne reprennent leur droit à l’édition 1948 à Londres à laquelle étaient présent l’Irak, la Syrie et le Liban qui, étrennaient alors leurs premières olympiades.
L’édition des JO-1952 à Helsinki verra un second pays arabe en l’occurrence le Liban, figurer dans le tableau des médailles olympique en décrochant trois médailles (1 argent et 2 bronze).
Six pays dont trois nouveaux pays arabes étaient en lice lors des JO-1960 de Rome (Italie), alors que 10 pays dont l’Algérie présente avec le gymnaste légendaire, Mohamed Lazhari Yamani, le seront quatre ans plus tard aux JO-1964 de Tokyo.
Dix pays arabes dont deux nouveaux (Koweït-Libye) étaient présents lors de l’édition suivante à Mexico (1968).
Aux JO-1976 à Montréal, ils n’étaient que 3 pays (Koweït-Liban-Arabie saoudite) à faire le voyage du Canada, en raison du boycott observé par la plupart des pays arabes et africains pour protester contre la politique d’apartheid pratiquée par l’ancien régime sud-africain.
Lors des JO-1980 de Moscou qui enregistre la 1ère participation de la Jordanie, une seule médaille arabe avait été décrochée lors de cette édition.
C’est à Los-Angeles (USA) que la participation arabe enregistre un record avec 19 pays dont 7 nouveaux, durant laquelle six médailles (2 or – 2 ar – 2 br) sont revenues aux sportifs arabes.
21 pays arabes (un record) étaient présents en 1988 à Séoul (Corée du Sud).
Ce nombre a connu une baisse sensible lors des JO-1992 de Barcelone (Espagne) au cours de laquelle, l’Algérienne Hassiba Boulmerka avait offert à son pays sa première breloque en vermeil au 1.500m
Les Jeux-1996 d’Atlanta (USA) ont battu un nouveau record avec la présence de 22 pays arabes dont une première de la Palestine et les Comores, au cours desquelles deux nouvelles médailles d’or étaient revenues à l’Algérie grâce à Noureddine Morceli (1.500) et le regretté Hocine Soltani (Boxe).
C’est aux JO-2000 de Sydney que la moisson arabe avait enregistré un record avec 14 breloques, dont celle en or, de l’athlète algérienne, Nouria Benida Merah au (1.500m).
En 2004 à Athènes, 21 pays arabes étaient présents pour dérocher 10 médailles. Ce nombre tombe à 7 médailles lors de l’édition suivante à Pékin-2008.
Aux JO-2012 de Londres, 12 médailles avaient été comptabilisées dont celle de l’Algérien Toufik Makhloufi, qui avait offert à son pays, sa 5e et dernière médaille d’or dans sa spécialité de prédilection (1.500 m).
Le total des médailles arabes s’est amélioré aux JO-2016 de Rio (Brésil) avec un total de 14 médailles (2 or – 4 ar – 8 br).
Ce record sera battu aux JO-2020 de Tokyo (Japon) avec une moisson de 18 médailles de différentes couleurs (5 or – 4 ar – 9 br).