Culture

Installation de la commission nationale chargée de la révision de la loi sur la protection du patrimoine culturel

La commission nationale chargée de la révision de la loi sur la protection du patrimoine culturel, composée de 16 membres dont des chercheurs, experts et spécialistes du patrimoine, a été installée mercredi à Alger en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a indiqué un communiqué du ministère.

Cette commission intervient « après la tenue des assises nationales sur la révision de la réglementation relative à la protection du patrimoine culturel, tenues le 25 janvier dernier », rappelle la même source.

La ministre a exhorté les membres de la commission à « élaborer un nouveau texte basé sur des amendements profonds de la loi 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel », ou « promulguer une nouvelle loi sur le patrimoine culturel algérien si les amendements introduits sur la loi en vigueur, dépassent un certain nombre », en intégrant une « nouvelle terminologie » relative à la valorisation et la préservation du patrimoine.

Mme. Mouloudji a appelé, à ce propos, à « promulguer une loi sur le patrimoine culturel, adaptée aux (nouveaux) défis et enjeux », en œuvrant à « simplifier les procédures relatives au classement du patrimoine matériel et immatériel », dans une démarche devant consacrer la dimension économique de l’exploitation du patrimoine culturel, conformément aux « engagements internationaux de l’Algérie en matière de protection et de préservation du patrimoine culturel ».

Elle a également insisté sur la nécessité de tenir compte des recommandations issues des assises nationales, tout en veillant à la « conformité de ce nouveau texte avec la Constitution de 2020 qui consacre la protection du patrimoine national matériel et immatériel ».

Présidée par Amar Nouara, actuel directeur de la protection légale des biens culturels au ministère de la Culture et des Arts, la commission nationale chargée de la révision de loi sur le patrimoine est composée de 16 membres dont des responsables de structures de gestion de biens culturels et de protection du patrimoine, spécialistes en patrimoine, en histoire et en préhistoire, en plus d’architectes et enseignants en archéologie et en droit.

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