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Ghaza: des dizaines de martyrs dans une série de bombardements sionistes lundi à l’aube

Des dizaines de Palestiniens, dont des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs lundi à l’aube lors de violents bombardements aériens et de tirs d’artillerie de l’armée d’occupation sioniste dans diverses zones de la bande de Ghaza, notamment à Deir Al-Balah et dans la ville de Rafah, ainsi que dans les zones orientales de Khan Younes, rapporte l’agence Wafa.

Citant des sources hospitalières, Wafa précise qu’un nombre indéterminé de Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres blessés lors de frappes aériennes, d’artillerie, de chars et de tirs nourris par des véhicules de l’armée sioniste à proximité de l’hôpital Al-Shifa, à l’ouest de Ghaza.

En outre, les forces d’occupation sionistes ont exigé par haut-parleurs l’évacuation immédiate du complexe médical Al-Shifa, dans le quartier d’Al-Rimal, à l’ouest de la ville de Ghaza, qu’elles assiègent pour le huitième jour consécutif, ajoute Wafa, précisant que les forces d’occupation sionistes ont pris pour cible les comités qui assurent la distribution de l’aide humanitaire.

D’autre part, plus de 27 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, sont tombés en martyrs dans les raids sionistes qui ont visé cinq maisons de la ville de Rafah dimanche, alors que le bombardement sioniste de Deir al-Balah a fait également à 10 martyrs, pendant qu’un grand nombre de personnes se trouvent encore sous les décombres, ajoute l’agence palestinienne.

L’agression sioniste, qui se poursuit depuis le 7 octobre dernier contre la bande de Ghaza, a fait, selon un dernier bilan communiqué dimanche par le ministère palestinien de la Santé 32.226 martyrs, 74.518 blessés et des milliers de disparus sous les décombres des maisons et immeubles détruits par les bombardements de l’armée d’occupation sioniste qui empêche les équipes de secours de les atteindre.

Wafa rappelle en outre les destructions massives et systématiques des édifices, équipements publics comme les hôpitaux, les banques, les installations électriques, et immeubles d’habitation dans la bande de Ghaza, en plus d’une crise humanitaire sans précédent.

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