Filière ail : le ministère de l’Agriculture dément les allégations de problèmes de stockage
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a démenti, samedi dans un communiqué, les allégations de problèmes de stockage de l’ail et d’une surproduction dans cette filière non stockée, rappelant les mesures opérationnelles et les engagements d’achat du surplus de production.
« Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural dément officiellement les allégations rapportées par une chaîne de télévision privée sur la filière ail, et selon lesquelles le produit connait une difficulté de stockage du surplus de production », a précisé le ministère.
« Les informations diffusées concernant des agriculteurs d’une wilaya connue pour son abondante production sont en contradiction avec la réalité et avec les mesures proactives prises par les services techniques du ministère », ajoute la même source, relevant que « les mesures opérationnelles et les engagements d’achat du surplus ou les quantités dédiée à la régulation sont en vigueur depuis mai dernier. »
« L’abondance du produit est le fruit des efforts consentis sur le terrain, et le résultat des avantages accordés et l’accompagnement de l’Etat en matière d’élargissement des surface cultivées », lit-on dans le communiqué du ministère qui ajoute que « l’Algérie est passée, en un court laps de temps, de pays importateur d’ail à un pays autosuffisant avec des perspectives d’exportation. »
« En coordination avec le Conseil national interprofessionnel de la filière Oignon/Ail, une liste a été arrêtée regroupant près de 60 producteurs et opérateurs économiques répondant aux critères et conditions techniques relatives à la qualité de produit stockable en vue de réunir les conditions favorables au stockage et à la préservation de la production », a ajouté le ministère.
Et de poursuivre « le stockage effectif se fait après le séchage naturel du produit. Une opération minutieuse encadrée par des ingénieurs spécialisés », a-t-on relevé.
« Outre l’ail, tous les produits agricoles de large consommation seront gérés selon de nouvelles méthodes par le nouvel établissement de régulation qui entrera en service après parachèvement des procédures légales et organisationnelles relatives à sa création », ajoute le ministère.
« Le ministère dément catégoriquement ces informations propagandistes de nature à semer la zizanie parmi les agriculteurs. Il engage l’entière responsabilité des auteurs de ces allégations », a conclu le ministère.