Festival du Théâtre amateur de Mostaganem: présentation du spectacle « Djadb »
L’association culturelle « Al-Manara » de Corso (Boumerdès) est entrée, dimanche soir à la Maison de la Culture, Ould Abdel-Rahman Kaki, en compétition du 54e Festival du théâtre amateur avec, « Djadb », sa dernière production théâtrale qui traite de l’importance de l’honnêteté, des méfaits de la trahison et de la faiblesse humaine devant les errances et les tentations de la vie.
Mis en scène par Walid Abdellahi sur un texte de sa plume, le spectacle rappelle, au quatrième jour de compétition de ce festival, l’importance des valeurs humaines dans un jeu d’opposition comparative entre loyauté, honnêteté et parler-vrai, face à la trahison, la malhonnêteté et le mensonge, entre autre, malheureusement répandus dans la société.
D’une durée d’une heure, « Djadb » met en scène trois personnages, « Djaafar », campé par Farid Ghalem, un artisan-luthier fabriquant des violons, marié, malgré son âge avancé, à la jeune « Affaf », incarnée par Amal Benzemouri, qui elle, aime se sentir considérée, mettant tout le temps en avant sa beauté et sa féminité et entretenant le rêve de devenir maman, alors que « Said », rendu par Abdelaziz Kaced, assistant à la lutherie, vit chez Djaafar, dans le sous-sol de sa maison, où il entretient, lui aussi, des rêves qui vont le confronter à ceux de son patron.
Le choix du metteur en scène d’utiliser la boîte italienne (espace de jeu délimité par le décor) a amené le scénographe Sid Ahmed Draoui à concevoir une disposition de murs qui a inclus le public dans un espace scénique où étaient également disposés des décors aux motifs et dessins « proches de la réalité », ce qui a contraint les comédiens à jouer dans la verticalité opérant ainsi plusieurs montées et descentes sur les accessoires décoratifs.