Festival du film méditerranéen: « une occasion rêvée de fidéliser le public au cinéma »
Le 4ème Festival du film méditerranéen d’Annaba est une « occasion rêvée de fidéliser le public au cinéma et lui redonner goût aux salles obscures », a estimé, dimanche à Annaba, le musicien et metteur en scène international, Safy Boutella.
S’exprimant en marge d’une master class qu’il animait au profit de professionnels, d’étudiants et d’amateurs du 7ème art, Safy Boutella a souligné, dans une déclaration à l’APS « l’importance du cinéma dans le développement des peuples », avant d’insister sur l’importance de « fidéliser » le public au cinéma à travers, notamment « l’ouverture et l’aménagement de salles de cinéma, et l’encouragement de la réalisation de films ».
Appelant à « stimuler le cinéma et l’industrie cinématographique », l’auteur de l’album jazz « Mejnoun » est revenu sur « le potentiel de l’Algérie en la matière », insistant, dans ce cadre, sur « l’importance de bien encadrer et d’accompagner les talents pour faire gravir un autre échelon au cinéma algérien ».
Réaffirmant sa « volonté de contribuer à l’essor du cinéma en Algérie », Boutella a ajouté, au sujet de la master class qu’il a animée, que « ce fut, pour (lui), une façon de participer aux efforts déployés dans le sens du renouveau du 7ème art algérien ».
Ce musicien de renommée internationale a également indiqué que le fait de prendre part à un festival de cinéma en Algérie est « exceptionnel », d’autant que ce type d’événements culturels « constituent des lieux d’échanges et de communication entre professionnels, nécessaires pour avancer ».
La master class a été mis à profit par Safy Boutella pour revenir sur son parcours professionnel, et montrer « comment composer une musique de film, comment trouver l’inspiration et comment travailler en collaboration avec le réalisateur et tout son staff ».
Le musicien et metteur en scène algérien, diplômé du Berklee College of Music de Boston (USA), a avoué que le cinéma « est, certes, l’expression d’un talent, mais qui risque d’être insuffisant s’il n’est pas bonifié par l’amour du cinéma ».