Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, prend part aux travaux du Congrès mondial de l’entrepreneuriat GEC +Africa, qui se tient à Cape Town (Afrique du Sud), en vue de mettre en avant le rôle pionnier de l’Algérie dans les démarches visant à mettre en place un écosystème africain stimulant pour l’entrepreneuriat, indique mercredi un communiqué du ministère.
M. Oualid participe à cet évènement à l’invitation de son homologue sud-africaine, Mme Stella Ndabeni-Abrahams, qui avait déjà participé aux travaux de la Conférence africaine des start-up, tenue à Alger en décembre dernier.
La participation au Congrès GEC+Africa, qui se tient les 13 et 14 mars, vise à soutenir le développement des startups et des micro-entreprises en Afrique, outre la création d’un environnement favorable aux entrepreneurs africains afin de stimuler la création d’emplois, de tisser des liens professionnels entre les entreprises africaines et de mettre en avant le rôle pionnier de l’Algérie dans les démarches visant à établir un écosystème africain stimulant pour l’entrepreneuriat », selon la même source.
L’ouverture de la conférence s’est déroulée sous la présidence du vice-président de la République d’Afrique du sud, Paul Mashatile.
A cette occasion, le président exécutif du Réseau mondial d’entrepreneuriat (GEN), Jonathan Ortmans, a salué, dans son allocution, les efforts de l’Algérie pour le développement de l’entrepreneuriat à travers les incitations offertes aux investisseurs dans les startups ainsi que le Fonds de financement des startups, afin de lever les obstacles et créer un climat d’affaires continental encourageant l’innovation.
En marge de cette conférence, le ministre a eu un entretien avec Mme Abrahams durant lequel ils ont convenu d’oeuvrer ensemble pour une coopération africaine intégrée établissant un climat favorable pour le développement et la durabilité des projets pilotes au sein du continent africain.
La conférence a connu la présence de plus de 1500 participants de 43 pays africains et plus de 15 ministres africains intéressés par les questions de l’entrepreneuriat, ainsi que des leaders d’opinion et des acteurs internationaux faisant partie du GEN qui s’emploie à renforcer l’entrepreneuriat en tant que moyen pour construire les économies et valoriser le rôle des ressources humaines.