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Déclenchement de la guerre de libération: Rebiga s’enquiert à Oran des préparatifs de l’œuvre historique « l’âme de l’Algérie »

Le ministre des Moudjahidine et Ayants-droits Laïd Rebiga s’est enquis, jeudi au village méditerranéen d’Oran, des préparatifs en cours de l’œuvre historique « l’âme de l’Algérie », qui intervient dans le cadre des préparatifs des festivités du 70ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de libération.

Cette œuvre artistique historique, du réalisateur Ahmed Rezak, s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère des Moudjahidine et Ayants-droits pour préserver la mémoire collective et le patrimoine historique algérien, à travers des œuvres artistiques dignes du statut de la glorieuse guerre de libération avec ses dimensions humaines et de libération, a souligné à la presse M. Rebiga, en marge de sa visite des ateliers de chorégraphie, de scénographie, d’équipement et d’écriture, ainsi que du studio d’enregistrement de cette épopée artistique, qui raconte les différentes époques historiques qu’a connu l’Algérie, jusqu’à la glorieuse guerre de Libération.

Cette œuvre colossale, a ajouté le ministre, intervient en « concrétisation des orientations de l’Etat, à sa tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la préservation de la mémoire nationale, et l’importance extrême accordée à cet aspect, ainsi que pour concrétiser, une fois de plus, la grandeur du peuple algérien, qui a déclenché la plus grande révolution de l’histoire contemporaine et l’adhésion de son peuple à son indépendance et à son unité ».

Cette œuvre artistique entre aussi dans le cadre des efforts du ministère visant à préserver la mémoire collective, en produisant des œuvres artistiques et historiques qui documentent la mémoire du peuple algérien.

Incarnant cette tendance liée à la préservation de la mémoire nationale, une stratégie a été élaborée, qui comprend de nombreuses étapes fondamentales, à l’instar de la tenue de plusieurs conférences nationales et internationales sur l’histoire de l’Algérie et des activités artistiques.

« Le ministère s’est dirigé vers la production audiovisuelle en réalisant plusieurs films historiques sur le parcours de plusieurs symboles nationaux, durant la guerre de libération et durant la résistance populaire et le mouvement national », a indiqué le ministre, ajoutant que cette stratégie comprend l’utilisation des technologies modernes et de la numérisation pour produire davantage d’œuvres visant à faire connaitre la glorieuse guerre de libération et à préserver la mémoire collective.

Dans ce contexte, le ministère « lance le premier jeu électronique, le premier novembre prochain, qui est un jeu soigneusement étudié et consacré à notre histoire et l’identité nationale, et sa réalisation a été entreprise par un groupe de jeunes maitrisant le jeu d’intelligence sociale et les hautes technologies », selon Laïd Rebiga.

Une carte nationale numérique des monuments, basée sur des technologies très modernes sera également lancée, prochainement, incluant les moindres détails, qu’il s’agisse du découpage administratif de l’Algérie, de ses sites archéologiques et des événements historiques, de ses personnalités, entre autres, en plus de la première exposition numérique, qui sera lancée au cours de cette période, mettant en valeur les différentes époques et figures historiques du pays », a ajouté le ministre.

A propos de cette œuvre historique, le réalisateur Ahmed Rezak a fait part à la presse, en marge de cette visite, de sa joie pour cette coopération avec le ministère des Moudjahidine et Ayants-droits, « qui produira ainsi une grande épopée et une œuvre artistique des plus importantes jamais réalisées, à ce jour, pour immortaliser la mémoire collective du peuple algérien, qui est l’objectif escompté pour mettre en exergue plusieurs étapes de notre histoire qui recèle des événements immortels et des personnalités historiques influentes ».

Cette œuvre historique, qui sera projetée à la coupole d’Alger, le 1er novembre prochain, comprend la participation de plus de 700 artistes algériens et plus de 200 techniciens, avec la participation d’artistes de Libye, du Yémen, d’Arabie Saoudite, de Jordanie, d’Egypte et d’autres pays, selon M. Rezak.

Pour sa part, M.Brahim Seddiki, encadrant l’atelier d’écriture, a souligné que plusieurs écrivains et poètes algériens venant de différentes régions du pays ont participé à l’écriture du texte et du contenu de cette épopée.

L’acteur libyen Ali Ahmed Salem a également exprimé sa fierté de participer à une œuvre épique importante, qui incarne la plus grande révolution inspirante de l’histoire contemporaine.

Quant à l’artiste algérienne Amal Wahby, elle a affirmé que sa participation à cette œuvre dans le rôle de « Mère Algérie » est un honneur et une étape qui s’ajoutera à son parcours artistique « .

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