Coupe de la Confédération africaine: qualification du CS Constantine en demi-finale, un exploit historique pour le club

Après le nul concédé au match aller au stade Chahid Hamlaoui (Constantine), les protégés de Kheireddine Madoui avaient hâte de se racheter lors de la manche retour, dans un match assez disputé et plein d’intensité. Les coéquipiers du capitaine, Brahim Dib, étaient légèrement meilleurs en 1ère mi-temps, dominant leurs vis-à-vis, mais sans parvenir à trouver le chemin des filets adverses. Ils ont même encaissé un but signé Adem Alilet sur penalty, suite à une mésentente de la défense du CSC.

Nullement affectés par ce but, les Sanafir sont revenus avec de meilleures intentions en seconde période où ils ont pu égaliser, grâce à Abdenour Belhocini d’une belle tête, avant d’arracher, à l’issue des tirs aux buts, une qualification historique pour le dernier carré de la Coupe de la Confédération contre un ancien vainqueur de l’épreuve.

Le staff technique du CS Constantine s’est appuyé sur plusieurs points forts de son collectif pour faire la différence contre l’USMA.

« Ce match retour était le type de rencontre que notre équipe aime jouer, où l’objectif est unique, passer au prochain tour, en essayant de faire le moins de fautes possibles face à une équipe de l’USMA, avec toute son expérience continentale et ses forces dans les différents compartiments, mais aussi avec ses faiblesses, comme chaque club », a indiqué Madoui à l’issue de la partie.

Ajouter à la foi et à la volonté de ses joueurs de passer le cap des quarts de finale, l’entraineur du CSC a réussi à remporter la bataille tactique, réussissant à neutraliser les points forts de son adversaire, en analysant minutieusement son jeu.

« C’était un match difficile. Je pense qu’on a bien géré la partie, particulièrement en deuxième mi-temps, ce qui nous a permis de se qualifier. Nous avions encaissé un but sur une erreur individuelle, mais nous sommes bien revenus dans le match et nous avons réussi à égaliser.

Nous avons fait ce qu’il fallait faire face à un solide adversaire. C’est une qualification amplement méritée qu’on offre à la ville de Constantine et au large public du CSC », s’est réjoui le coach.

Selon les observateurs, Madoui a, en plus de prendre l’ascendant tactique, réussi également à déstabiliser les joueurs adverses sur le plan psychologique avec l’incorporation de son second gardien de but, Kheireddine Boussouf, lors de la série des tirs au but. Cela a semé le doute chez eux, ce qui leur a fait manquer deux tirs synonymes d’élimination pour l’USM Alger.

Maintenant l’objectif de la demi-finale atteint, Madoui vise carrément la finale et pourquoi pas offrir au CSC un titre africain qu’il avait déjà remporté en 2014 avec l’ES Sétif en Ligue des Champions.

Pour le staff technique constantinois, cet exploit historique témoigne de la progression de l’équipe et de sa détermination à remporter des succès, tout en offrant un nouvel espoir aux supporters algériens de poursuivre l’aventure et de décrocher le titre continental.

« Le match face à Berkane en demi-finale aller (le 20 avril) sera très difficile, mais le petit avantage qu’aura le CSC en recevant son adversaire au match retour (le 27) pourrait être déterminant. L’heure est désormais à la remobilisation de l’effectif qui devra bénéficier d’une préparation spécifique en vue de cette double confrontation. Pour moi, c’est une finale avant la lettre. Notre prochain adversaire est une très bonne équipe. On va visionner et évaluer son jeu, la tâche n’est pas facile, mais en football rien n’est impossible », a t-il souligné.