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Clôture de la 12e édition du Festival international du film d’Alger

La 12e édition du Festival international du film d’Alger (AIFF), a pris fin mercredi soir, à Alger, par la distinction des meilleurs films cinématographiques dans les catégories de la compétition officielle, avec un hommage rendu aux expériences créatives consacrées et d’autres prometteuses.

La cérémonie de clôture du Festival, s’est déroulée au Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi, en présence du ministre, wali de la wilaya d’Alger, M. Mohamed Abdenour Rabehi, du chef de cabinet du ministère de la Culture et des Arts, M. Mohamed Sidi Moussa, du Secrétaire général du ministère, M. Sid Ali Sebaa, du président de l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA), Amar Bendjedda, et de l’ambassadeur de Cuba en Algérie, M. Hector Igarza Cabrera, dont le pays était l’invité d’honneur, ainsi que des cadres du secteur de la culture et des artistes.

Dans une allocution lue en son nom par le Secrétaire général du ministère, M. Sid Ali Sebaa, la ministre de la Culture et des Arts, Mme Malika Bendouda, a affirmé que « l’AIFF se veut un espace stratégique qui reflète la vision de l’Etat algérien visant à faire de la culture un levier essentiel du développement national et un pilier fondamental de notre diplomatie culturelle », ajoutant que l’organisation de cette 12e édition confirme que le cinéma « au delà d’être un outil d’influence et de conscientisation, il incarne les rêves et les aspirations des nations ».

Elle a, outre, souligné que l’Algérie, par le biais de ses institutions culturelles, « continue de renforcer sa présence culturelle régionale et internationale et de consolider sa position en tant que locomotive de l’action culturelle dans la région », saluant par là même, la participation cubaine au Festival en tant qu’invité d’honneur, qui consacre, a-t-elle dit, « les relations historiques profondes unissant les deux pays ainsi que les valeurs communes qui nous rassemblent… la solidarité, la liberté, le respect de l’être humain et la préservation de la mémoire ».

Par ailleurs, le jury des longs-métrage de fiction, présidé par le réalisateur algérien, Karim Traïdia, a décerné le Grand Prix du meilleur film de fiction au film algérien « Roqya » du réalisateur, Yanis Koussim, tandis que le Prix du jury a été attribué en ex aequo au film « Village aux portes du paradis » du réalisateur somalien, Mo Harawe, et au film « Rêves éphémères » du réalisateur palestinien, Rashid Masharawi.

Dans la catégorie des films documentaires, le jury, présidé par la cinéaste allemande, Monika Morer, a décerné le Grand Prix du meilleur film documentaire au film « Annab » du réalisateur algérien Abdallah Kada, et son Prix spécial au film brésilien « aucun homme n’est né pour être piétiné » des réalisateurs Narimane Baba Aïssa et Lucas Roxo, sans oublier une mention spéciale pour le film « Hayou..la chanteuse rebelle Meriem El-Hassan et la lutte du Sahara occidental » de la République arabe sahraouie démocratique.

Le film « le foulard noir » du réalisateur iranien, Ali Reza Shah Hosseini, a été primé par le jury du court métrage, présidé par la réalisatrice libanaise, Houda Ibrahim, qui a attribué, par ailleurs, la mention spéciale au film « Gardiennes de nuit » de la réalisatrice algérienne, Nina Khada, tandis que le Prix du jury a été remporté par le film « la démarche du corbeau » du réalisateur algérien, Khaled Bentebal.

La cérémonie de clôture a également été marquée par la remise d’autres Prix, dont celui de « l’innovation technique » décerné par un jury technique présidé par le réalisateur et monteur, Rachid Benallal, qui a sélectionné une série de films de fiction, courts métrages et documentaires se distinguant par leurs techniques de pointe en matière d’image, de son, de montage et d’utilisation des technologies modernes et autres, à savoir « Gardiennes de nuit » de Nina Khada, « Le victime zéro » d’Amine Bentameur, « Inconnu » d’Ahmed Zitouni, « Retour à la ville » de Djamel Lakehal et « El-Sakia » de Naoufel Klach.

Le prix du public est revenu au documentaire (court métrage) « The black panthers of Algeria » du réalisateur Mohamed Amine Benloulou, au documentaire « Deadly Business » du réalisateur El Kheyer Zidani et au long-métrage « Hadda » de Ahmed Riad.

Un hommage a également été rendu à la République de Cuba, invitée d’honneur de l’édition 2025, représentée par son ambassadeur, Hector Igarza Cabrera qui a affirmé que la présente édition du Festival international du film d’Alger, auquel son pays a pris part, a été « un espace fort pour le renforcement et le rapprochement culturel entre les deux peuples, unis par leur histoire séculaire commune ».

Le Festival était également une occasion pour rendre hommage à une pléiade de personnalités artistiques, comme le réalisateur et le producteur palestinien Hanna Atallah, la traductrice et militante, Elaine Mokhtefi, la réalisatrice allemande Monica Maurer et le scénariste algérien Tewfik Farès.

La clôture a été marquée par la projection du film « La voix de Hind Rajab » de la réalisatrice tunisienne, Kaouther Ben Hania, inspiré de faits et enregistrements vocaux réels. Il relate en 98 minutes l’histoire, de Hind Rajab, une enfant palestinienne et les efforts des secours pour la sauver pendant le blocus de Ghaza.

La 12e édition du Festival s’est ouverte le 4 décembre avec au programme la projection de 100 films en compétition officielle et hors compétition, représentant 28 pays, dont l’Algérie, et Cuba comme invitée d’honneur.

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