BOUIRA : 42 000 doses de vaccin antigrippal disponibles

Inscrite dans le cadre du dispositif national de prévention piloté par le ministère de la Santé visant à protéger les populations les plus exposées face à un virus qui, chaque année, provoque des formes graves et parfois mortelles, notamment chez les personnes fragiles, un quota de 42 000 doses de vaccin a été réceptionné cette année dans la wilaya de Bouira, soit 2 000 doses supplémentaires par apport à la campagne précédente, a-t-on précisé de la direction de la santé publique (DSP).«La grippe saisonnière reste une menace réelle pour la santé publique. Le vaccin demeure le moyen le plus sûr et le plus efficace pour limiter les formes graves en particulier chez les malades chroniques et les personnes âgées», a expliqué le Dr Hani Boualem à la radio locale. La campagne ciblera en priorité les personnes âgées et autres atteintes de maladies telles que le diabète, l’asthme, l’îsuffisance cardiaque et l’hypertension artérielle. Ces catégories sont considérées comme les plus vulnérables aux complications liées à la grippe, notamment aux surinfections pulmonaires et aux décompensations cardiorespiratoires. Il faut préciser que pour ces populations à risque, le vaccin est pris en charge à 100% par la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS). Cette gratuité vise à lever tout obstacle d’accès à la vaccination et à encourager une couverture large sur l’ensemble du territoire de la wilaya. La DSP de Bouira a déployé un dispositif organisationnel solide pour assurer la réussite de la campagne.Les polycliniques, salles de soins et autres structures hospitalières réparties sur les 45 communes de la wilaya seront toutes mobilisées. Des équipes mixtes composées de médecins et de paramédicaux sont chargés de cette opération, a-t-on ajouté de même source, précisant au passage que le vaccin sera également disponible dans les officines pharmaceutiques et ce, afin de permettre aux citoyens d’y accéder plus facilement, notamment dans les zones rurales et montagneuses où la distance avec les structures sanitaires demeure un obstacle récurrent.




