Batna: le Forum culturel Aurésien de retour après une interruption de cinq ans
L’auditorium du Centre de recherche scientifique de l’Université Mostefa-Benboulaïd de Batna a abrité, en présence d’intellectuels, d’artistes et de passionnés de littérature, une nouvelle édition du Forum culturel Aurésien, qui fait son retour après 5 ans d’absence.
Cette édition, organisée hier samedi par l’Association des »Amis d’Imedghassen », est consacrée à la mise en lumière du livre »Impressions Aurésiennes d’un fils d’Amentane » du regretté Saïd Merzougui (1940-2020), nouvellement édité, selon des avis recueillis par l’APS auprès des participants.
Le livre, « caractérisé par un style attachant et des tournures élégantes », évoque des personnalités connues dans la région des Aurès et d’anciens élèves de l’ancienne école batnéenne, à l’image du Cheikh réformiste Omar Dardour, du médecin moudjahid Belkacem Hamdiken, des artistes plasticiens Abderrahmane Tamine, dit Abdou, et Cherif Merzougui, entre autres.
Les témoignages des compagnons du défunt Saïd Merzougui se sont attardés sur sa passion pour l’écriture et sa maîtrise des techniques littéraires, lui qui a été, jusqu’à sa retraite, enseignant de physique, avant d’occuper plusieurs postes administratifs, des fonctions assumées avec engagement sans jamais le détourner de sa passion, l’écriture et, surtout, de son immense intérêt pour le patrimoine de la région.
Le responsable du département de Langue et de littérature françaises de l’université Batna 2, dira, dans une allocution prononcée à cette occasion, que le livre »Impressions Aurésiennes d’un fils d’Amentane » reflète »l’ampleur de l’attachement de Saïd Merzougui à sa terre natale et sa grande passion pour le patrimoine de la région des Aurès ».
Un attachement, a-t-il souligné, qui s’est traduit par la place importante qu’il a accordée à la description de son village natal d’Amentane, situédans la commune de Tigharghar, et de ses caractéristiques uniques. Un village magnifiquement immortalisé sur toile par son défunt frère,l’artiste plasticien Cherif Merzougui.
De son côté, l’organisateur du Forum, Kamel Guerfi, a considéré que la publication du livre est un hommage à son auteur, Saïd Merzougui, qui était un farouche défenseur du patrimoine de la région et l’un des membres fondateurs de l’Association des »Amis d’Imedghassen » ainsi que du Forum culturel Aurésien pour lequel il avait signé plusieurs contributions.