Amnesty exhorte la France à mettre fin à la répression des manifestations pro-palestiniennes
Amnesty International a exhorté la France à mettre fin à la répression des manifestations pro-palestiniennes, affirmant que toutes les manifestations pacifiques sont protégées par le droit international des droits de l’Homme. »Les autorités françaises doivent abandonner les réponses répressives aux rassemblements spontanés de solidarité avec la Palestine. Toutes les manifestations pacifiques sont protégées par le droit international relatif aux droits de l’Homme et doivent être facilitées par les autorités, même si elles n’ont pas « A été formellement notifiées à l’avance », a écrit l’ONG sur le réseau social X. »Au cours de la semaine passée, ces manifestations ont été interdites à titre préventif à Paris, à Lyon et à Alençon », précise l’ONG.Pour cette organisation de défense des droits de l’Homme, le déploiement de drapeaux, de symboles ou de banderoles est une forme légitime d’expression protégée par le droit à la liberté d’expression, qui ne peut être restreinte que dans des « circonstances ». limitées et exceptionnelles ».De son côté, le Bureau d’Amnesty International auprès des institutions européennes a appelé la France à cesser de réprimer les manifestations pro-palestiniennes « spontanées » dans le pays.Alors que les agressions de l’armée d’occupation sioniste se poursuivent à Ghaza, des rassemblements spontanés et des marches ont lieu, ces dernières semaines, dans toute la France pour exprimer l’inquiétude et la solidarité avec le peuple palestinien.
Le taux de chômage à Ghaza frôle les 80% (OIT)
Le taux de chômage dans la bande de Ghaza frôle les 80% après huit mois d’agression génocidaire contre l’enclave palestinienne, assiégée par l’armée d’occupation sioniste, selon une agence de l’ONU.
L’agression sioniste, qui a bouclé vendredi son huitième mois, contre ce territoire palestinien a ainsi causé une dévastation sans précédent au marché du travail palestinien et à l’économie en général, montrent de nouvelles données de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et du Bureau central palestinien des statistiques.Depuis que l’agression a débuté en octobre 2023, le taux de chômage dans la bande de Ghaza a atteint le chiffre stupéfiant de 79,1%.En Cisjordanie occupée, qui a également été gravement touchée par la crise, le taux de chômage a atteint 32%. Ces chiffres portent le taux de chômage moyen à 50,8% dans les deux zones du Territoire palestinien occupé.Selon l’OIT, les taux et les chiffres du chômage ne tiennent toutefois pas compte des personnes qui ont quitté le marché du travail parce que les perspectives d’emploi se sont avérées inexistantes. Le nombre réel de personnes ayant perdu leur emploi est donc encore plus élevé que ce que les chiffres du chômage suggèrent.