Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a estimé que la création d’un conseil de partenariat entre le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et l’Union générale libyenne des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (GUCC) avait vocation à booster les investissements et à augmenter le volume des échanges commerciaux entre les trois pays, a indiqué mardi un communiqué du ministère.
En recevant, lundi au siège du ministère, les présidents du CREA, Kamel Moula, de l’UTICA, Samir Majoul, et de la GUCC, Mohamed Raied, M. Zitouni a salué ce mécanisme (conseil de partenariat) qui a vocation, a-t-il dit, à « renforcer l’action commune en faveur de l’intégration économique dans la région », conformément à « la volonté politique affichée par les dirigeants des trois pays lors de leur première Réunion consultative ».
« Il appartient désormais aux opérateurs économiques de concrétiser les recommandations convenues, notamment à travers le renforcement de la coopération fructueuse selon le principe gagnant-gagnant pour augmenter le volume des échanges commerciaux, et l’organisation de rencontres d’affaires tripartites pour explorer les opportunités d’investissement créatrices de richesse à même de contribuer au développement économique des peuples des pays frères », a-t-il soutenu.
La création d’un conseil de partenariat entre les organisations patronales algérienne, tunisienne et libyenne a été décidée à l’issue d’une rencontre de concertation, lundi, entre les présidents des trois organisations.
Ce mécanisme favorisera l’établissement de partenariats d’investissement à forte valeur ajoutée entre les acteurs économiques des secteurs privé et public, notamment au niveau des zones frontalières, et la réalisation de grands projets de développement, tout en garantissant leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales.
Le conseil permettra en outre d’organiser des rencontres d’affaires et de partenariat de manière périodique réunissant les différents acteurs économiques des secteurs public et privé, alternativement dans les trois pays, d’unifier les procédures sur le terrain pour faciliter la circulation des marchandises et les transactions monétaires et de créer une banque de donnée unifiée au service des opérateurs économiques des trois pays.