Algérie-Slovénie: approfondir les relations bilatérales et travailler ensemble sur les questions internationales
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, et la vice-Première ministre, ministre des Affaires étrangères et européennes de Slovénie, Mme Tanja Fajon, ont signé vendredi à Ljubljana, une déclaration conjointe dans laquelle ils ont réaffirmé la volonté commune des deux pays de « continuer à approfondir » les relations bilatérales et d »‘explorer » les possibilités de coopération sur les questions internationales.
M. Attaf qui effectuait une visite de travail en Slovénie, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et Mme Fajon, ont souligné l »‘importance de continuer à développer et à approfondir leurs relations bilatérales dans de multiples secteurs: économie, énergie, intelligence artificielle, numérisation, migration, entre autres », souligne la Déclaration.
Pour l’avenir, les ministres s’engagent à explorer de nouvelles pistes de coopération qui profiteront aux deux pays. A cet égard, l’Algérie et la Slovénie ont salué l’ouverture d’ambassades dans leur capitale respective.
En ce qui concerne la coopération économique, les deux ministres estiment qu’elle constitue « un élément important de nos relations bilatérales » et, à cette fin, ils se sont engagés à « renforcer les liens économiques entre les deux pays ». Ils attendent avec intérêt la mise en œuvre de l’accord de coopération économique, en vigueur depuis mars 2024.
Par ailleurs, les ministres ont salué le renforcement de la coopération dans le secteur de l’énergie et la signature de l’annexe à l’accord 2022 sur la fourniture de gaz naturel entre le groupe Sonatrach et Geoplin. Et ils ont salué aussi les progrès de la coopération bilatérale dans les domaines de la migration et de la sécurité, « qu’ils s’engagent à développer davantage », selon le document.
S’agissant de la coopération multilatérale, M. Attaf et Mme Fajon « ont réaffirmé leur engagement commun à travailler ensemble dans les fora multilatéraux et à explorer les possibilités de coopération sur les questions internationales ».
En tant que membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, « les deux pays reconnaissent l’importance des efforts conjoints pour maintenir la paix et la sécurité ».
« Au cours de nos mandats, nous continuerons à travailler en étroite collaboration sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun », ont souligné les deux parties.
De plus, les deux ministres ont salué la coordination entre les délégations de leurs pays au Conseil de sécurité, en particulier sur la question palestinienne. Dans ce contexte, ils ont appelé de toute urgence notamment à « un cessez-le-feu immédiat et durable à Ghaza, au retrait total des forces israéliennes de la bande de Ghaza et à un accès humanitaire sûr et sans entrave » à ce territoire, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Ils ont également insisté sur « la solution à deux Etats, en tant que règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien ».
Concernant la question du Sahara occidental, les deux ministres « ont souligné le soutien de longue date de leurs pays au processus mené par l’ONU, y compris l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies et la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), dans le but de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable basée sur le compromis, qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément à toutes les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental et aux principes et buts de la Charte des Nations unies ».
Les deux pays ont convenu que la question devrait être résolue « par des moyens pacifiques et diplomatiques sur la base du droit international ».
Au sujet de la crise en Ukraine, les deux ministres ont souligné « la nécessité d’une paix juste et durable conforme aux principes de la Charte des Nations unies et du droit international ».