ALGÉRIE : Le nombre de diabétiques représente environ 15% de la population
Le nombre de diabétiques en Algérie est d’environ 15% de la population âgée de 18 ans et plus, soit près de 2,8 millions de patients, selon les données du ministère de la santé révélées ce lundi à Alger à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du Diabète, organisée cette année sous le thème « Diabète: l’Education sanitaire protège notre avenir ». Si des mesures préventives ne sont pas prises, ce nombre pourrait atteindre 5 millions de diabétiques d’ici 2030, précise le ministère de la Santé, selon l’agence APS. Selon les estimations de la Fédération internationale du diabète, le nombre de personnes atteintes de cette maladie dans le monde est de 537 millions, dont environ la moitié ignorent leur maladie, étant une maladie « silencieuse ». Ce chiffre devrait atteindre 622 millions de personnes d’ici 2030. Un million d’enfants et d’adolescents souffrent du diabète de type 1. En Afrique, l’on dénombre plus de 24 millions de diabétiques, un chiffre qui risque d’atteindre les 47 millions d’ici 2030, soit une augmentation de 145 %. Les diabétiques étaient les plus à risque de développer des complications liées à la Covid-19.
Appel à l’élargissement des campagnes de sensibilisation pour limiter la propagation du diabète
A cette occasion, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a appelé à multiplier les campagnes de sensibilisation afin de limiter la propagation de cette maladie et de prévenir les complications. M. Saihi a indiqué que son département ministériel « œuvre à la réalisation de plusieurs objectifs, dont la sensibilisation à l’importance d’une bonne hygiène de vie notamment pour les diabétiques et la promotion des mesures permettant de traiter et de prévenir les principaux facteurs de risque du diabète et ce afin de limiter la propagation de cette maladie ». Entre autres mesures prises par le ministère, le premier responsable du secteur a cité « la sensibilisation à l’importance d’un suivi minutieux » de cette maladie à travers le « renforcement de l’auto-surveillance » du taux de glycémie et la consultation du médecin traitant dans les plus brefs délais pour prendre les mesures correctives. Selon M. Saihi, « un bon équilibre glycémique peut aider à éviter les complications du diabète ».