ALGER / AGRICULTURE : L’investissement dans le sud permettra la création de pôles industriels
Le président de la Chambre nationale d’agriculture (CNA), Mohamed Yazid Hambli, a affirmé, lundi à Alger, que l’investissement dans le secteur agricole dans le sud algérien permettra de créer des pôles industriels à même de contribuer au développement de la région.Invité de la Radio nationale, M. Hambli a précisé que l’investissement dans les cultures stratégiques dans le sud permettra d’insuffler une dynamique de développement dans les wilayas du sud, d’une part, et de répondre aux besoins croissants de la population à travers le pays, d’autre part.Il a souligné, dans ce cadre, « la nécessité d’étendre les périmètres agricoles en se tournant vers le sud, où les terres et les eaux souterraines sont disponibles ».Il a rappelé, dans ce contexte, le « grand potentiel agricole » que recèle la wilaya de Naâma, qui a abrité, samedi dernier, la Rencontre nationale sur les perspectives d’investissement dans les cultures stratégiques et la valorisation des races locales, organisée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. »Il y a maintenant une réelle volonté politique d’investir dans l’agriculture dans le sud, à travers l’arsenal de lois et de mesures visant à faciliter l’investissement », a-t-il dit, soutenant que « l’Algérie connaît une véritable révolution agricole ».Le président de la CNA s’est, par ailleurs, félicité de la « politique prospective » du président de la République concernant le secteur agricole, citant à titre d’exemple la réalisation de nouveaux silos de stockage de céréales.M. Hambli prévoit une bonne campagne moisson-battage dans le nord du pays cette année, notamment, a-t-il dit, « après les prémices positives observées au lancement de la campagne dans le sud, pour laquelle l’Etat a mobilisé d’importants moyens ».Selon lui, les atouts et avantages qu’offre l’Algérie, notamment en termes de prix de l’énergie, rendent le pays attractif pour les investissements étrangers dans le secteur agricole, ce qui est de nature à « permettre aux produits locaux d’accéder aux marchés internationaux à des prix compétitifs », a-t-il affirmé.