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Agression sioniste: la faim s’accroit à Ghaza, s’alarme l’UNRWA

Le chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, s’est alarmé face à l’augmentation de la faim dans la bande de Ghaza où aucune aide humanitaire n’est entrée depuis trois semaines, appelant l’occupant sioniste à cesser ses bombardements « pour permettre un flux normal d’aide humanitaire ».

« L’humanité à l’heure la plus sombre. Aucune aide humanitaire n’est entrée à Ghaza depuis plus de trois semaines. C’est la plus longue période sans approvisionnement depuis le début de la guerre (sioniste) à Ghaza. Pendant le cessez-le-feu, 500 à 600 camions arrivaient chaque jour », a écrit Lazzarini dans un message publié jeudi soir sur les réseaux sociaux.

« Maintenant, plus rien. Les parents ne trouvent pas de nourriture pour leurs enfants. Les malades manquent de médicaments. Les prix flambent », a-t-il déploré.

« La faim s’accroît tandis que le risque de propagation des maladies se profile. Pendant ce temps, les bombardements (sionistes) se poursuivent. La semaine dernière a été la journée la plus meurtrière des 18 mois de guerre, avec plus de 500 morts, dont des femmes et des enfants », s’est-il indigné.

Et d’ajouter que huit autres membres du personnel de l’UNRWA ont été tués la semaine dernière. La population continue de chercher refuge, tandis que plus de 140 000 personnes ont été contraintes de fuir en raison des ordres d’évacuation des autorités de l’occupation sioniste.

Le patron de l’UNRWA a souligné dans ce contexte que « le siège doit être levé et les points de passage doivent être rouverts pour permettre un flux normal d’aide humanitaire et de fournitures commerciales ». « Les bombardements doivent cesser et le cessez-le-feu doit être renouvelé », a-t-il conclu dans son message.

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi jeudi à 50.208 martyrs et 113.910 blessés, depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités palestiniennes de la santé.

Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier dernier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent, mais les forces d’occupation ont violé cet accord et ont repris le 18 mars leur agression barbare contre Ghaza.

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