Agression sioniste contre Ghaza: la famine peut encore être contrôlée par un cessez-le-feu

Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a souligné que la famine confirmée à Ghaza « peut encore être contrôlée par un cessez-le-feu », alors que le génocide sioniste se poursuit dans l’enclave palestinienne depuis octobre 2023.
« Des mois d’avertissements sont restés lettre morte. La famine est désormais confirmée dans la ville de Ghaza. C’est la conséquence directe de l’interdiction de la nourriture et d’autres produits de première nécessité pendant des mois, y compris par l’UNRWA », a écrit M. Lazzarini dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux..
Selon le Commissaire général de l’UNRWA, « la propagation de la famine peut encore être contrôlée par un cessez-le-feu et en permettant aux organisations humanitaires de faire leur travail et d’apporter de l’aide aux personnes affamées ».
« Il est temps de faire preuve de volonté politique », a conclu M. Lazzarini dans son message.
L’ONU a officiellement déclaré, vendredi, la famine à Ghaza, la première à toucher le Moyen-Orient.
Selon des experts de l’ONU, plus d’un demi-million de personnes à Ghaza affrontent des conditions « catastrophiques », le niveau de détresse alimentaire le plus élevé du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), caractérisé par la famine et la mort.
Cette situation est le résultat de l’escalade des agressions sionistes contre les Ghazaouis ces derniers mois, qui ont entraîné des déplacements massifs de population, combinés à des accès restreints aux approvisionnements alimentaires causés par l’entité sioniste.