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Agression contre Ghaza: mise à nu du visage hideux du sionisme

L’agression de l’occupant sioniste menée contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre a mis à nu l’exécrable réalité du sionisme, une doctrine de haine édifiée sur les quatre piliers: falsification, fourberie, arrogance et cruauté.

Cette agression a fini par faire tomber tous les masques, sous les yeux d’une opinion publique internationale dont une partie -occidentale particulièrement- voyait en l’entité sioniste un « havre de démocratie à la quête d’une paix régionale fantoche ».

Face à la bravoure de la résistance palestinienne, l’entité génocidaire passée experte dans l’art d’inverser les rôles en faisant passer les victimes pour des bourreaux, révèle de jour en jour son vrai visage hideux.

Avec intelligence, cette résistance accule le monstre et le mène à divulguer ses fondements réels, l’un après l’autre.

Les images d’otages saluant des résistants palestiniens et discutant paisiblement avec eux lors des libérations, conformément à l’accord de trêve humanitaire, ont fait le tour du monde.

Ces marques presque d’affection et d’égard des otages envers leurs « hôtes » ont montré au monde entier que la résistance palestinienne mène un combat juste dans le respect des conventions internationales.

A l’opposé, du côté sioniste, les autorités génocidaires aveuglées par la rage et la haine, dénient aux familles des prisonniers palestiniens des territoires occupés jusqu’au droit de fêter dans leurs propres demeures, le retour de leurs proches, séquestrés de longues années et arbitrairement par l’occupant.

Et cela sans occulter les déclarations des prisonniers palestiniens racontant l’atrocité des traitements subis dans les geôles de l’ennemi.

Cette simple comparaison prouve que l’humanisme est bien du côté de la résistance palestinienne que l’entité criminelle tente de discréditer depuis des décennies en falsifiant son histoire et ses motivations et en la traitant d' »organisation terroriste ».

 

Fourberie et arrogance

 

L’application de l’accord de trêve humanitaire en cours confirme une autre facette abjecte du sionisme, celle de la fourberie. Incapable de tenir un engagement ou de respecter un accord sans y être contrainte par la force (une caractéristique qui devrait faire réfléchir les adeptes de la normalisation des relations), l’entité génocidaire multiplie les preuves de mauvaise foi dans l’optique de faire croire à son opinion interne que c’est elle qui a imposé la trêve et que c’est elle qui gère son déroulement.

Face à ses échecs sur le terrain -aucun de ses objectifs déclarés n’ayant été atteint, que ce soit celui de l’élimination de la résistance ou la libération des otages par la force-, cette entité a utilisé la veille de la seconde phase des échanges de prisonniers, des procédés mesquins pour tenter de se mettre en valeur : non-respect des clauses de l’accord dans l’acheminement de l’aide humanitaire au nord de Ghaza et des conditions établies pour la libération des prisonniers palestiniens et survol du sud de Ghaza par des drones.

A cela s’ajoutent l’assassinat de civils palestiniens en Cisjordanie et l’arrestation de dizaines d’autres durant cette période de trêve.

Mais l’intransigeance et la perspicacité de la résistance palestinienne ont fini par recadrer l’entité sioniste qui a dû ravaler son arrogance en l’obligeant à se conformer à la lettre aux termes de l’accord.

Pour une entité qui a pris l’habitude de défier toutes les lois, les règles et les conventions internationales, ce recadrage est une victoire en soi pour les Palestiniens. D’ailleurs, au quatrième jour de la trêve, c’est elle qui demande, « prie » presque la résistance de prolonger l’accord et attend, selon un porte-parole de son gouvernement colonial, la réponse de la résistance.

 

Cruauté

 

L’agression menée contre la population de Ghaza depuis le 7 octobre est lâche, immorale et abjecte. Elle a cumulé en quelques semaines tout ce qui est désavoué par les institutions internationales : crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, battant des records de cruauté.

Un article publié samedi sur le quotidien américain New York Times (NYT) confirme que « plus d’enfants ont été tués à Ghaza depuis le début (de l’agression) que dans les principales zones de conflits au monde réunies -dans deux douzaines de pays- pendant toute l’année dernière (…), selon le décompte de l’ONU ».

Pis, selon des experts en conflits armés, « même une évaluation prudente des chiffres des victimes de Ghaza montre que le taux de mortalité (lors de l’agression sioniste) a peu de précédents au cours de ce siècle ».

Dans l’article du NYT, les experts militaires ont relevé l’atrocité, non seulement des frappes lâches sur la population civile qui ont ciblé en premier lieu les femmes et les enfants ainsi que les infrastructures de la ville, y compris les hôpitaux et les écoles, mais aussi la nature de l’armement utilisé.

« L’utilisation délibérée (par l’entité sioniste) d’armes à très gros calibres dans les zones urbaines denses, y compris des bombes de 2000 livres (1 tonne) qui peuvent aplatir une tour d’appartements, est surprenante, selon certains experts », note l’article.

« C’est au-delà de tout ce que j’ai vu dans ma carrière », a déclaré au NYT, Marc Garlasco, conseiller militaire pour l’organisation néerlandaise PAX et ancien analyste principal du renseignement au Pentagone.

Pourtant, d’après lui, l’entité génocidaire « possède également des milliers de bombes plus petites (…) qui sont conçues pour limiter les dégâts dans les zones urbaines denses, mais les experts en armement disent qu’ils ont vu peu de preuves qu’elles aient été utilisées fréquemment ».

L’objectif de l’entité criminelle est donc clair et son agression est en fait un génocide perpétré pour assouvir des pulsions de cruauté.

Ces pulsions criminelles et sadiques, ajoutées aux autres traits vulgaires du véritable visage du sionisme, ont montré au monde entier le mal que représente cette doctrine ainsi que la souffrance endurée par les Palestiniens.

Malgré les tentatives de manipulation de l’opinion internationale par une communication qui a érigé le mensonge en mode opératoire, le poussant toujours plus loin, jusqu’au ridicule, des statistiques montrent que le taux de manifestations pro-palestiniennes à travers le monde depuis le début de l’agression représente 95% contre un petit 5% de rassemblement pro-sionistes.

Ces chiffres sont la preuve que le sionisme a perdu aux yeux du monde. Sa cruauté et ses mensonges ont fini par mettre dans l’embarras la communauté internationale et ses institutions, y compris ses plus fidèles alliés qui commencent discrètement et à petit pas à tenter de se démarquer des crimes de ce monstre hideux.

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