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Adrar: lancement de la 1ère phase du projet algéro-qatari pour la production de lait en poudre

Les travaux de réalisation de la première phase du projet intégré algéro-qatari, fruit d’un partenariat entre le Fonds national d’investissement (FNI) et la société qatarie Baladna pour la production de lait en poudre, ont été lancés mardi dans la commune de Tamakten (est de la wilaya d’Adrar).

La cérémonie du coup d’envoi de la première phase de cet important projet agricole s’est déroulée en présence du Secrétaire général (SG) du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Hamid Bensaâd, de l’Ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdulaziz Ali Al-Naama, du Directeur général (DG) du FNI, Kamel Mansouri, des représentants de la Société qatarie Baladna et des autorités locales.

La première phase du projet consiste notamment en des travaux de prospection pour la réalisation des puits exploratoires avant l’élaboration d’une étude sur la nature des eaux souterraines, selon les explications fournies sur place à la délégation.

Le SG du ministère de l’Agriculture, M. Bensaâd a, à cette occasion, indiqué que « la wilaya d’Adrar qui recèle d’importantes potentialités économiques, connaît aujourd’hui le lancement de la première phase de l’un des plus grands projets stratégiques dans le secteur de l’Agriculture en Algérie, à savoir celui de la production de lait en poudre qui s’étale sur une superficie de 117.000 hectares (ha)’’.

Doté d’une enveloppe financière de plus de 3,5 milliards de dollars, ce projet d’envergure qui entrera dans sa première phase de production en 2026, permettra de produire 50% des besoins nationaux en poudre de lait, d’approvisionner le marché local en viande rouge, en plus de générer 5.000 postes d’emploi directs et contribuer à la production des céréales et fourrages en application du système de rotation des cultures au niveau des trois périmètres agricoles relevant du projet, a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter que la fluidité qui a caractérisé la mise en œuvre de l’accord de partenariat entre les parties au projet, signé en avril dernier, « réaffirme l’importance que les hautes autorités du pays accordent à la promotion des investissements visant à répondre aux besoins nationaux en produits de large consommation et à réduire la facture d’importation, estimant que « cet investissement est le fruit d’un partenariat privilégié entre l’Algérie et le Qatar.

Bensaâd a, à ce titre, affirmé que le plan national de développement des cultures stratégiques en cours de concrétisation sur le terrain dans des projets d’investissement nationaux et dans le cadre du partenariat avec des opérateurs économiques étrangers, vise à atteindre l’autosuffisance en céréales jusqu’en 2027, et ce, à travers la mise à niveau de 500.000 ha de terres agricoles dans le sud, la création d’une superficie 220.000 ha pour la production du maïs, 20.000 ha pour les légumes secs et 300.000 ha pour les graines oléagineuses.

Le secteur a enregistré un vif engouement des investisseurs, tant nationaux qu’étrangers, selon M. Bensaâd précisant que le ministère de l’Agriculture est train d’étudier plusieurs demandes de porteurs de projets désireux d’investir dans diverses filières stratégiques, telles que la céréaliculture, la production de plantes sucrières et oléagineuses ainsi que les légumes secs, a-t-il poursuivi.

L’ambassadeur de l’Etat du Qatar en Algérie, Abdulaziz Ali Al-Naama a, pour sa part, a souligné que les relations entre le Qatar et l’Algérie connaissent une dynamique accrue, grâce aux visites mutuelles et la coopération croissante et fructueuse fondée par les dirigeants des deux pays signalant que les projets d’investissement qataris en Algérie, font l’objet d’une attention particulière ainsi qu’un suivi permanent par les hautes autorités algériennes.

Selon le même diplomate qatari, le projet « Baladna-Algérie » est considéré comme une priorité dans le plan du gouvernement algérien en vue d’atteindre la sécurité alimentaire et l’autosuffisance.

De son côté, le représentant de la Société qatarie « Baladna », Al-Ali Al-Ali, a fait savoir que la première phase du projet en question porte notamment sur la réalisation des forages d’exploration pour étudier la nature des eaux souterraines destinées à alimenter ce projet pilote, qui constitue, a-t-il dit, « une étape significative dans la coopération fructueuse entre les deux pays frères ».

« La deuxième phase du projet comprend la culture des céréales pour produire le fourrage nécessaire à l’élevage bovin laitier, avant la création d’exploitations agricoles dédiées à la production de viande rouge, alors que la phase finale verra la réalisation d’une usine de production de lait en poudre », a-t-il expliqué.

La Société « Baladna » s’engage à développer l’industrie du lait en poudre en Algérie, à approvisionner le marché en viande rouge et à générer 5.000 postes d’emploi directs et 10.000 opportunités d’emploi temporaire au profit de la main d’œuvre locale, a encore précisé la même source.

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