
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a indiqué, jeudi à Alger, que l’Université algérienne était déterminée à jouer son rôle de levier du développement national.
Lors d’une séance plénière de questions orales au Conseil de la nation, présidée par son président, M. Azouz Nasri, M. Baddari a précisé que l’Université algérienne s’employait à jouer son rôle économique en tant que «levier du développement national» en misant sur «l’économie de la connaissance et l’innovation».
Afin de concrétiser cette démarche, qui s’inscrit en droite ligne de la vision de développement tracée par le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour la période 2024-2029, l’Université a intégré dans ses programmes de formation, l’intelligence
artificielle (IA), la robotique et tout ce qui a trait aux métiers de demain, a ajouté le ministre, citant, à ce titre, les spécialités proposées par le Pôle scientifique et technologique de Sidi Abdellah, notamment dans les domaines des systèmes autonomes, des mathématiques appliquées, de la cybersécurité et des nanosciences.
Ces efforts montrent que «l’Algérie a effectivement intégré l’évolution de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en cours au niveau international, à travers la formation d’ingénieurs dans diverses spécialités de pointe, dont les résultats seront visibles d’ici 5 à 10 ans», a-t-il soutenu.
Evoquant les résultats de la recherche enregistrés au cours des deux dernières années, M. Baddari a fait état de «3.249 brevets d’invention, 310 start-up, 2.611 micro-entreprises d’étudiants, 430 filiales au niveau de 117 établissements universitaires et 76 projets innovants orientés vers le secteur économique».
Il a également rappelé le partenariat existant entre le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des secteurs économiques comme l’agriculture, pour la production de fourrage et l’élevage dans le cadre de l’agriculture intelligente, évoquant «la commercialisation prochaine sur les marchés nationaux d’un nouveau fourrage», produit dans le cadre d’un partenariat entre le Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA) de Biskra et le secteur de l’agriculture.




