CLIMAT : Ouverture des travaux de la COP30 en l’absence des Etats Unis

La 30e conférence sur le climat des Nations Unies s’est ouverte, lundi à Belèm, en Amazonie brésilienne.
La 30e conférence sur le climat se tient sur fond d’inquiétudes concernant le maintien de la coopération climatique mondiale, au moment où les Etats Unis, pour la première fois de l’histoire, sont absents à l’événement.
Investir pour le climat coûte « beaucoup moins cher » que les guerres
« Il est temps d’infliger une nouvelle défaite aux négationnistes », affirme le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en entamant deux semaines de conférence par une vigoureuse défense de l’action multilatérale. Le président brésilien souligne qu’investir pour le climat – point éternel de dispute dans cette enceinte – coûtait « beaucoup moins cher » que les guerres. Avec une volonté d’éviter le fatalisme, « nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse », dit-il. « Se lamenter n’est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions », lance Simon Stiell, chef de l’ONU Climat, qui co-organise la COP30 avec le pays hôte.« Il est absurde, tant sur le plan économique que politique, de tergiverser alors que des méga-sécheresses détruisent les récoltes nationales et font flamber les prix des denrées alimentaires », dénonce Simon Stiell. Selon Bill Hare, directeur du centre de réflexion Climate Analytics, « c’est l’une des COP les plus importantes, car 10 ans après l’accord de Paris, il est évident que les actions et engagements des pays sont loin de suffire pour limiter le réchauffement à 1,5 C ». Ce que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, reconnaît depuis quelques semaines, appelant désormais à ce que le dépassement soit le plus court possible.




