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L’entité sioniste se croit au-dessus des lois

L’entité sioniste se croit au-dessus des lois, dénonce Francesca Albanese à propos de fuite de preuves sur des prisonniers de Ghaza torturés. La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Francesca Albanese, affirme que des preuves démontrent que des prisonniers palestiniens de Ghaza sont torturés depuis février 2024. Dans un communiqué de presse publié, lundi, la Rapporteuse spéciale de l’ONU a souligné que l’entité sioniste bénéficie toujours d’une impunité totale pour ses crimes.Le Guardian a publié un reportage exclusif révélant que l’entité sioniste détient des dizaines de Palestiniens de Ghaza dans une prison souterraine appelée Raqift où les prisonniers sont privés de lumière du jour, de nourriture suffisante et de tout contact avec leurs familles ou le monde extérieur.

Jusqu’à la fin de la guerre

Le rapport s’appuie sur les témoignages d’avocats du Comité public contre la torture qui se sont rendus à la prison et ont rencontré deux détenus civils. Il confirme que nombre de ces détenus sont des civils et que les tribunaux sionistes prolongent leur détention lors de brèves audiences par visioconférence, sans la présence d’avocats, justifiant cette pratique par la simple formule : «Jusqu’à la fin de la guerre».Dans le cadre du cessez-le-feu conclu le 10 octobre dernier, environ 2.000 prisonniers palestiniens ont été libérés par l’armée sioniste. Beaucoup affirment avoir enduré des violences et des privations de nourriture, selon des organisations non-gouvernementales.

Projet de «loi sur l’exécution des prisonniers palestiniens»

En dépit des indignations sur les conditions de détention, la Knesset sioniste doit soumettre, lundi, le projet de «loi sur l’exécution des prisonniers palestiniens» pour un vote en première lecture, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa citant des médias sionistes.Le projet de loi stipule que «la peine de mort sera imposée à toute personne qui, intentionnellement ou par inadvertance, cause la mort d’un citoyen sioniste pour des motifs raciaux ou haineux et dans le but de nuire à l’entité sioniste».  L’approbation de la loi en première lecture permettra à celle-ci de continuer à être adoptée par la prochaine Knesset, même si sa législation n’est pas achevée pendant la session actuelle.

Vague de condamnations

Ce projet de loi a déclenché une vague généralisée de condamnations localement et internationalement. Il a été proposé à plusieurs reprises ces dernières années, la dernière fois en 2022 lorsque le ministre sioniste extrémiste, Itamar Ben Gvir, l’a réintroduit avec une série d’amendements, jusqu’à ce que la Knesset l’approuve en lecture préliminaire en mars 2023, rappelle Wafa.Ce développement intervient dans un contexte de pressions exercées par le même ministre. Ce dernier a menacé que son parti ne voterait pas en faveur des projets de loi de la coalition au pouvoir, si la peine de mort n’était pas introduite dans les trois prochaines semaines.

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