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ANESTHESIANTS DENTAIRES : 4 entreprises entameront la production dès 2026

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a annoncé jeudi devant l’Assemblée populaire nationale (APN) que quatre entreprises entameront la production locale de produits d’anesthésie dentaire à partir de l’année prochaine.Cette démarche s’inscrit, faut-il souligner, dans une stratégie globale visant à assurer la disponibilité continue des médicaments essentiels sur le marché national et à réduire la dépendance aux importations, notamment après des périodes de perturbations qu’a connues le pays en la matière ces dernières années. A travers le lancement de ces projets l’Etat s’est fixé l’objectif de mettre fin aux perturbations récurrentes et ainsi garantir un accès constant à ce produit indispensable aux soins dentaires, et ce, en accompagnant l’enregistrement et le développement de projets locaux de fabrication, et en combattant la spéculation et les pratiques monopolistiques. Ce plan s’intègre, faut-il le rappeler, dans un effort plus large de diversification des sources d’approvisionnement et de soutien à l’industrie pharmaceutique nationale. L’annonce de la mise en production locale dès 2026 de produits d’anesthésie dentaire marque, est-il utile de le souligner, une étape concrète dans la stratégie de souveraineté sanitaire affichée par le ministère.

Saidal lancera des projets dans 3 wilayas du Sud

Lors de sa même intervention à l’APN, le  ministre a également détaillé les initiatives du groupe public Saidal, lequel projette de créer de nouvelles unités de fabrication de produits pharmaceutiques dans trois wilayas du Sud. « La feuille de route pour la promotion du secteur de l’industrie des médicaments visant à atteindre la souveraineté pharmaceutique compte un volet relatif à la production des matières premières pharmaceutiques, notamment en ce qui concerne des médicaments contre le diabète, le cancer, les maladies cardiovasculaires, les antibiotiques et autres produits stratégiques. Saidal et d’autres sociétés ont investi ce secteur d’activité et, dans ce cadre justement, plusieurs projets sont en cours à l’instar du complexe lancé par Saidal a Médéa, à Batna et à Sétif et d’autres encore pour la production de matières premières pour les produits anti-cancer et autres », a expliqué le ministre. Ces projets stratégiques dont l’entrée en service est prévue pour la fin de l’année prochaine 2026, permettront au secteur, a-t-il affirmé, de « réaliser un saut qualitatif ».Interrogé concernant le lancement de projets pharmaceutiques dans les nouvelles wilayas du Sud, le ministre a assuré qu’en effet, ces wilayas ont besoin de multiplier les efforts dans tous les secteurs aux fins de leur développement, qu’elles ont besoin de projets public et privé à travers la réalisation d’unités en fonction des spécificités de chacune d’elles et que, dans ce cadre, Saidal compte investir dans trois de ces wilayas, à savoir Ouled Djellal, Ouargla et Tamanrasset.

Il a ajouté que son département, en coordination avec l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), s’employait à encourager l’établissement de projets dans les wilayas de l’intérieur, les nouvelles wilayas et celles du Sud, où le foncier destiné à l’investissement est disponible, dans le but de créer des emplois au profit des habitants de ces régions.En ce sens, le ministre a indiqué que, concernant la wilaya d’Ouled Djellal, les discussions sont en cours pour dégager une assiette foncière répondant aux critères de Saidal. « Au sein de notre secteur en Algérie, il y a environ 200 sociétés pharmaceutiques et au moins 5 ou 6 d’entre elles comptent se lancer dans la production des matières premières pour les médicaments qui est une filière nouvelle en Afrique et même au Moyen- Orient », a souligné le ministre précisant que ceci d’autant que son département vise à atteindre 650 unités.A rappeler, que mardi dernier, le ministre Kouidri avait indiqué que le secteur pharmaceutique algérien avait connu ces dernières années une  « évolution notable », avec 233 établissements de production, dont 138 spécialisés dans les médicaments, couvrant 82 % des besoins nationaux, et 103 nouveaux projets d’investissement en cours. Il a également souligné la baisse des importations pharmaceutiques, passant de 1,25 milliard de dollars en 2022 à 515 millions en 2024.

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