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EUROMED : «L’entité sioniste œuvre à effacer les preuves de ses crimes à Ghaza»

L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme (EuroMed) affirme «l’entité sioniste œuvre à effacer les preuves de ses crimes à Ghaza».L’EuroMed souligne, dans un communiqué, que l’occupation sioniste continue, de manière systématique et institutionnelle, d’empêcher l’entrée de journalistes internationaux et de commissions d’enquête indépendantes dans la bande palestinienne de Ghaza, dans le cadre d’une politique visant à effacer les preuves matérielles des crimes de génocide, des crimes de guerre et des violations contre l’humanité commises au cours des deux dernières années.

Empêcher toute documentation indépendante des événements

L’Observatoire explique, dans son communiqué, que la décision de la prétendue Cour suprême de l’entité sioniste d’accorder au gouvernement d’occupation un sursis supplémentaire lui permettant d’empêcher l’entrée de journalistes reflète l’intégration institutionnelle entre les autorités exécutives, judiciaires et sécuritaires et offre une couverture juridique aux politiques visant à isoler la bande de Ghaza et à empêcher toute documentation indépendante des événements, notamment les massacres de civils et les destructions généralisées.L’Observatoire ajoute que le refus d’entrée aux journalistes et aux enquêteurs internationaux implique la Commission d’enquête internationale et l’équipe de la Cour pénale internationale, ainsi que des équipes médico-légales et des anthropologues légistes, ce qui compromet l’enquête criminelle internationale et empêche l’identification des victimes et la restitution des corps à leurs familles.

L’entité sioniste détient des centaines de corps

L’EuroMed note avoir documenté que l’entité sioniste détient des centaines de corps, dont environ 195 remis sans information sur leur identité ni sur les circonstances de leur décès. Ces corps portaient des traces évidentes de torture et d’exécution sur le terrain, mettant en évidence les exécutions extrajudiciaires et les traitements inhumains infligés aux prisonniers et aux détenus, selon la même source.L’Observatoire a également constaté que l’occupation a mené des opérations de démolition à grande échelle dans les zones résidentielles, les villes et les villages à Ghaza où des crimes de masse ont été commis. Ces opérations comprennent l’enlèvement des couches superficielles du sol et le nivellement des décombres, la destruction des preuves matérielles des crimes, notamment des restes de munitions, des corps et des traces d’explosion. L’armée d’occupation continue de contrôler environ 50% de la bande et en remodèle le territoire en établissant de nouvelles positions militaires sur les décombres des bâtiments détruits, empêchant tout accès indépendant et entravant la documentation des violations.

Traduire les responsables des crimes devant les tribunaux internationaux

L’Observatoire affirme que le refus d’entrée des journalistes à Ghaza s’inscrit dans la continuité d’une politique constante menée depuis le début de l’agression, visant à monopoliser la parole et à dissimuler la vérité. Tout retard dans l’accès indépendant des journalistes et des experts d’investigation permet à l’entité sioniste d’effacer des preuves et de perpétuer l’impunité, et constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et des résolutions des Nations unies.L’Observatoire appelle la communauté internationale et les organismes des Nations unies à autoriser les journalistes et les enquêteurs internationaux à accéder immédiatement à la bande de Ghaza afin de sécuriser les scènes de crime et de recueillir des preuves avant qu’elles ne soient falsifiées. Il appelle également les Nations unies et les mécanismes internationaux à mener des enquêtes indépendantes, à traduire les responsables en justice devant les tribunaux internationaux et à restituer les corps à leurs familles. Cette intervention est une nécessité urgente pour garantir le droit à la vérité et à la justice et protéger la mémoire collective des victimes.

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