La production primaire des hydrocarbures sera augmentée de 2,5% en 2025, pour atteindre environ 206 millions de tonnes d’équivalent pétrole (TEP), a prévu, mercredi, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Ces prévisions ont été avancées lors d’une audition devant la Commission des finances et du budget dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2025, présidée par le président de la Commission, Mohamed Hadi Oussama Arbaoui, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar.
La production primaire d’hydrocarbures sera augmentée l’année prochaine de 5 millions TEP, ce qui reflète les efforts en cours pour renforcer les réserves, augmenter la production nationale en matière de pétrole et de gaz et améliorer les techniques utilisées dans ce domaine, précise le ministre.
Outre les efforts de Sonatrach visant à renforcer les réserves du pays en hydrocarbures, les négociations menées depuis la promulgation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures ont permis la signature de contrats avec plusieurs entreprises étrangères, à l’instar de Eni (Italie), de Pertamina (Malaisie), de Respol (Espagne), Sinopek (Chine), de Oxy (Etats Unis) et de TotalEnergies (France), a rappelé le ministre.
L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a lancé, octobre en cours, un appel d’offres international comprenant six périmètres, à Guern El Guessa (Béchar, Beni Abbes, El Bayadh et Timimoune), Reggane II (Adrar), Zerafa II (Adrar, El Menia, In Salah et Timimoune), Grand El M’Zaid (El Menia, Ghardaïa, Ouargla), Toual (Ouargla et Illizi) et Ahara (Illizi).
Les recettes des hydrocarbures ont dépassé les 34 Mds USD fin septembre
Il a également rappelé la signature de plusieurs mémorandums avec de grandes compagnies pétrolière internationales, tels que Chevron et ExxonMobil, dans le but de conclure des contrats en matière de forage et de production des hydrocarbures avant la fin de 2024, ce qui « traduit l’attractivité du domaine minier national et l’intérêt des sociétés étrangères à investir en Algérie », selon le ministre de l’Energie et des Mines.
Concernant le bilan du secteur des hydrocarbures, M. Arkab a affirmé que les premiers résultats démontraient une stabilité en matière de production commercialisée des hydrocarbures vers la fin de septembre passé, par rapport à la même période de 2023, atteignant ainsi 126 millions TEP, ajoutant que le nombre des nouvelles découvertes d’hydrocarbures avait atteint, durant la même période 15 découvertes par Sonatrach à elle seule.
Quant aux recettes de l’Etat en termes d’exportation des hydrocarbures, elles se sont élevées à 34 Mds USD, durant les neufs premiers mois de 2024, tandis que les recettes prévisionnelles de la valeur de la fiscalité pétrolière ont atteint environ 3.035 Mds de DA durant cette période, soit 86 % de la valeur de la fiscalité pétrolière prévue dans la loi de finances de l’exercice 2024 (3.512 Mds DA).
Le ministre a également fait état de la hausse des cours du pétrole brut algérien de 1% durant les neuf premiers mois de l’année en cours, pour atteindre une moyenne de 84 USD /baril, contre 83 USD le baril durant la même période de l’année passée, tandis que les cours du gaz ont connu un recul par rapport à la même période de l’année passée.