EDUCATION : Plus de 860.000 candidats passent le Baccalauréat à partir d’aujourd’hui
Plus de 860.000 candidats passeront les épreuves du Baccalauréat (session 2024) à partir de dimanche à travers 2.869 centres d’examen au niveau national. Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Education nationale, 862.733 candidats sont inscrits à cet examen national, prévu du 9 au 13 juin, dont 36,23% de candidats libres et 60% de filles. Ils seront également 971 candidats aux besoins spécifiques à passer le Baccalauréat, des mesures ayant été prises pour les mettre dans de bonnes conditions, avec notamment des sujets en braille pour les déficients visuels et des aménagements spécifiques pour les élèves souffrant d’un handicap moteur. A noter que la session 2024 est marquée par l’organisation du premier Baccalauréat de la filière Arts, qui concerne 146 candidats répartis sur quatre (4) spécialités (musique, cinéma/audiovisuel, théâtre et arts plastiques), lesquels ont passé les épreuves pratiques, le 28 avril dernier au niveau du Lycée national des Arts Ali-Maâchi. Compte tenu de l’importance de cet examen national, toutes les mesures organisationnelles ont été prises pour assurer le bon déroulement des épreuves, avec la mise en place d’un dispositif de suivi à plusieurs niveaux pour un maximum de rigueur. « Les sujets des examens seront à la portée des élèves ayant suivi régulièrement les cours jusqu’à la fin du troisième trimestre, car ils sont puisés dans le programme dispensé en classes durant l’année scolaire », avait affirmé le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, appelant les candidats à prendre leurs précautions pour éviter d’arriver en retard, d’autant que les centres d’examen seront ouverts une heure et demi avant le début des épreuves. Comme lors des précédentes années, aucun outil de communication n’est autorisé en salles d’examen et les effets personnels seront déposés dans une salle dédiée à cet effet. Pour lutter contre la fraude aux examens nationaux, les pouvoirs publics ont adopté une politique pénale stricte, avec le concours des secteurs de l’Education et de la Justice et des corps concernés.