L’entité sioniste tente d’influencer des sénateurs US
L’entité sioniste tente d’influencer des sénateurs US, révèle vendredi le New York Times, repris par l’APS.L’entité sioniste a mené une opération de désinformation et d’influence contre des représentants du Congrès américain, les exhortant à financer son armée génocidaire dans son agression contre le peuple palestinien à Ghaza, dénonce le média américain.
2 millions de dollars alloués à l’opération de manipulation
Le New York Times a dévoilé que le «ministère» des Affaires de la diaspora de l’occupation sioniste a ordonné une campagne d’influence contre une douzaine de membres du Congrès américain dont les représentants Ritchie Torres et Hakeem Jeffries, en utilisant de faux comptes sociaux et de faux sites d’information.L’enquête documentée -ce qui est rare dans ce genre d’opération censée être secrète- indique que d’après des responsables de l’organisme sioniste et des documents en sa possession, l’entité génocidaire a alloué environ 2 millions de dollars à l’opération de manipulation et engagé une société de marketing politique sioniste, «Stoïc», pour mener cette campagne hideuse.
Des faux comptes sur les réseaux sociaux mène la campagne
«La campagne a débuté en octobre et reste active sur la plateforme X», écrit le NYT indiquant qu’à son apogée, elle a utilisé des centaines de faux comptes qui se faisaient passer pour de vrais Américains sur X, Facebook et Instagram pour publier des commentaires pro-sionistes.Les comptes se concentraient sur les législateurs américains, en particulier ceux du camp démocrate, comme le représentant Hakeem Jeffries, le chef de la minorité à la Chambre des représentants de New York, et le sénateur Raphael Warnock de Géorgie, «avec des messages les exhortant à continuer à financer l’armée (sioniste)», note la même source.
Une enquête documentée
Le lien du «gouvernement» de l’occupation sioniste avec l’opération d’influence, que le New York Times a confirmé auprès de quatre membres actuels et anciens du «ministère» des Affaires de la diaspora de l’entité sioniste et de documents sur la campagne, a été consolidé par des déclaration faites la semaine dernière par Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, et OpenAI, qui fabrique ChatGPT, annonçant avoir repéré et perturbé l’opération.«La campagne secrète signale jusqu’où (l’entité sioniste) était prête à aller pour influencer l’opinion américaine sur la guerre à Ghaza», écrit le journal. Cette opération est le premier cas documenté prouvant l’implication d’une «entité politique» dans une campagne visant les États-Unis, affirme le NYT, rapportant les déclarations d’experts en médias sociaux.
Les «soldats numériques» de l’entité sioniste
D’après les déclarations recueillies et les documents rassemblés, le journal explique que l’opération a commencé quelques semaines seulement après le début de l’agression en octobre dernier. Des dizaines de startups technologiques sionistes ont reçu des courriels et des messages WhatsApp les invitant à participer à des réunions urgentes pour devenir des «soldats numériques» pour l’entité pendant l’agression, selon des messages consultés par le journal US.«Certains des courriels et des messages ont été envoyés par des responsables (de l’entité sioniste), tandis que d’autres provenaient de startups technologiques et d’incubateurs», écrit le rédacteur de l’article, indiquant que des membres de «plusieurs ministères (de l’entité sioniste) ont participé à la première réunion».
Des étudiants, des citoyens et des électeurs fictifs pour tromper l’opinion
Dans cette campagne d’influence, de nombreux faux comptes sur X, Instagram et Facebook se sont fait passer pour des étudiants américains fictifs, des citoyens concernés et des électeurs locaux, dans l’optique de manipuler et d’influencer les membres du congrès US. Les comptes partageaient des articles et des statistiques qui soutenaient la position de l’entité sioniste dans cette agression génocidaire.«L’opération s’est concentrée sur plus d’une douzaine de membres du Congrès», note le média. La campagne a également créé trois sites de fausses nouvelles portant des noms tels que Non-Agenda et Un Fold Magazine, qui ont volé et réécrit des documents de médias tels que CNN et le Wall Street Journal pour promouvoir la position de l’entité sioniste pendant l’agression. De faux comptes sur Reddit ont ensuite créé des liens vers les articles sur les soi-disant sites d’information pour aider à les promouvoir.
Des profils fictifs pour remplacer des personnes réelles
La semaine dernière, Meta et OpenAI ont publié des rapports attribuant la campagne d’influence à «Stoïc», la société sioniste. Meta a déclaré avoir supprimé 510 comptes Facebook, 11 pages Facebook, 32 comptes Instagram et un groupe Facebook liés à l’opération. OpenAI a indiqué que «Stoïc» avait créé des personnages fictifs et des biographies destinés à remplacer de vraies personnes sur les services de médias sociaux utilisés en Palestine occupée, au Canada et aux États-Unis pour publier des messages anti-Islam. Beaucoup de ces messages sont toujours affichés sur X.