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L’UIPA salue le rôle prépondérant de l’Algérie pour arrêter le génocide contre le peuple palestinien

Le 36e Congrès de l’Union interparlementaire arabe (UIPA) a salué, lundi à Alger, le rôle prépondérant de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies pour arrêter la guerre génocidaire que subit le peuple palestinien et permettre à l’Etat de Palestine de devenir membre de plein droit de l’ONU.

« Nous saluons le rôle prépondérant et authentique mené par l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour arrêter la guerre génocidaire que subit le peuple palestinien et permettre à l’Etat de Palestine de devenir membre de plein droit de l’ONU », lit-on dans la Déclaration d’Alger ayant sanctionné les travaux du Congrès de l’UIPA.

A cette occasion, l’UIPA a adressé ses remerciements au Parlement algérien et, à travers lui, au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lui exprimant « sa profonde gratitude pour l’intérêt qu’il porte aux questions de la Nation arabe et pour ses efforts en faveur du progrès et de la prospérité de ses peuples ».

La Déclaration d’Alger a mis en exergue les circonstances assez délicates et les développements internationaux accélérés dans lesquels se tient la 36e session du Congrès de l’UIPA en Algérie, et ce qu’elle sous-entend de grands défis et des tentatives récurrentes ciblant la sécurité nationale, la stabilité des pays arabes et la sécurité de leurs peuples.

Ce qui requiert, ajoute la Déclaration, « d’assumer la responsabilité parlementaire, en vue de transformer les aspirations des peuples arabes en une réalité palpable à même de préserver les intérêts communs et de renforcer le rôle et l’efficacité de la diplomatie parlementaire face à tous les défis et menaces existentielles guettant nombre de pays arabes, en tête desquels, l’Etat frère de Palestine et son peuple résistant ».

Mettant l’accent sur « l’importance de l’entraide et de la solidarité en vue d’instaurer la paix, la stabilité et la sécurité dans la région », la Déclaration d’Alger a réitéré « la centralité de la cause palestinienne et le plein appui aux droits du peuple palestinien frère, dont son droit légitime et légal à la liberté, à l’autodétermination et à l’établissement de l’Etat de la Palestine pleinement souverain sur les frontières du 4 juin 1967, avec El Qods comme capitale ».

La même Déclaration a également mis l’accent sur le droit au retour des réfugiés palestiniens et leur indemnisation, conformément à la résolution de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU n 194 de 1948.

La Déclaration d’Alger appelle la communauté internationale, ainsi que toutes les organisations et unions parlementaires internationales et régionales, à « intensifier et unir les efforts en vue de faire entendre la voix du peuple palestinien et de mettre fin à sa tragédie ».

Pour ce faire, « un cessez-le-feu immédiat et une solution juste et globale à la question palestinienne s’imposent, notamment au vu des contradictions de la communauté internationale et de la politique de deux poids deux mesures de certains, qui continuent de soutenir sans limite l’entité sioniste, défiant ainsi la volonté de la communauté internationale en faveur de l’admission de la Palestine en tant que membre de plein droit aux Nations unies ».

Dans ce cadre, la Déclaration met en garde contre « les conséquences et répercussions de la prolongation de l’injustice historique infligée au peuple palestinien depuis plus de 75 ans », soulignant « l’attachement à l’Initiative de paix arabe de 2002 et l’engagement en faveur de la paix juste et globale, étant un choix stratégique visant à mettre fin à l’occupation sioniste de tous les territoires arabes… ».

S’agissant de la poursuite de l’entité sioniste, les participants se sont félicités de la position de l’Afrique du Sud qui a porté plainte contre l’entité sioniste pour la tenir responsable, pour la première fois, devant la Cour internationale de justice (CIJ) des crimes de génocide et des massacres sanglants commis contre le peuple palestinien frère, mettant l’accent sur « l’impératif pour la communauté internationale de prendre de telles mesures en vue de cesser la souffrance des Palestiniens ».

Dans ce sillage, ils ont également salué la décision historique de l’AG de l’ONU en faveur de l’admission de l’Etat de Palestine en tant que membre de plein droit ainsi que celle de la Cour internationale de justice (CIJ) portant arrêt immédiat de l’agression sur Ghaza et ouverture des passages pour l’acheminement des aides humanitaires, outre le mandat d’arrêt international émis contre les dirigeants de l’occupation.

Les parlementaires ont réitéré leur rejet catégorique du terrorisme, de la violence et de l’extrémisme sous toutes ses formes, soulignant « l’impératif de conjuguer les efforts arabes, régionaux et internationaux pour éradiquer ce fléau dévastateur et bannir le discours de haine, de racisme et de marginalisation de l’autre ».

La déclaration d’Alger fait aussi part de son rejet catégorique à toutes les formes d’ingérence dans les affaires internes des pays arabes, notamment en ce qui concerne la politisation du dossier des droits de l’Homme dévoilé par la tragédie de Ghaza. Un dossier qu’avait toujours servi de prétexte à l’occident pour s’ingérer dans les affaires internes des Etats arabes souverains.

L’UIPA a mis l’accent sur la nécessité de conjuguer les efforts dans le cadre d’une diplomatie parlementaire ayant un impact sur les démarches de la réforme du système de l’ONU ce qui pourrait garantir une représentativité davantage juste et équitable au sein du Conseil de sécurité, notamment en ce qui concerne les questions arabes communes, à leur tête la cause palestinienne.

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