UIPA: consensus autour du rôle éminent de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne

Dans une déclaration à la presse, le vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN) et représentant de l’Algérie à l’UIPA, Moussa Kharfi a indiqué que la participation à cette session était « intense », et l’ordre du jour « riche », affirmant que la cause palestinienne dominait les débats.

Dans ce cadre, les majeures initiatives en faveur de la cause palestinienne au niveau international ont été mises en avant, dont la reconnaissance de l’Etat de Palestine par trois pays européens (l’Espagne, l’Irelande et la Norvège), a-t-il ajouté, affirmant qu’au vu des changements dans les mentalités européennes et internationales concernant les massacres perpétrées dans les territoires palestiniens, « nous devons, nous acquitter de notre rôle en tant qu’Arabes, et ne pas nous contenter des données pour condamner ce que subit le peuple palestinien ».

Les membres du Comité exécutif ont été unanimes quant au rôle algérien « éminent en faveur de la cause palestinienne », d’autant que l’Algérie a mis son expérience et ses capacités en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU au service de la cause palestinienne, a souligné M. Kharfi.

« L’Algérie considère la cause palestinienne comme sa cause centrale, car le peuple algérien avait souffert de la colonisation et il est conscient que la libération de la terre exige un prix fort », rappelant à cet égard les massacres du 8 mai 1945 qui ont fait 45.000 chahid en une seule journée.  

Et d’ajouter que « la cause palestinienne se trouve dans les cœurs des Algériens, comme l’a toujours affirmé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Dans le cadre de la réorganisation des commissions spéciales relevant du Comité exécutif, il a expliqué que seule la Commission du Prix d’excellence parlementaire arabe a été maintenue.

Le Secrétaire général (SG) de l’UIPA, Fayez Al Shawabkeh, a déclaré à la presse que les travaux ont été marqués par « un dialogue franc » et ont porté sur plusieurs questions relevant des compétences des trois commissions qui se réuniront demain pour soumettre les recommandations aux travaux de la 36e Conférence de l’UIPA, soulignant que toutes les recommandations qui feront, dimanche, l’objet des discussions des présidents des parlements arabes, ont été unanimement approuvées.

Le SG de l’Union s’attend à ce qu’un communiqué final « fort » découle des travaux de la Conférence, lequel affichera les positions des pays arabes à l’égard de la cause centrale qu’est celle de la Palestine.

Selon le SG, parmi les sujets ayant suscité de longs débats, figure la formation de délégations pour visiter les pays européens et les pays influents pour s’enquérir de leurs positions au sujet de la cause palestinienne.

« La présidence de l’UIPA sera chargée de mettre en œuvre toutes les décisions sanctionnant la Conférence et d’interpeller les organisations internationales, la communauté internationale et les pays amis afin de faire pression sur l’entité sioniste pour cesser son agression contre la bande de Ghaza, en plus de demander au Conseil de sécurité d’appliquer les dispositions du chapitre VII de la Charte des Nations unies pour tenir l’entité sioniste responsable de son non-respect de ses engagements internationaux », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le membre de la Chambre des représentants libyenne, Abdesalam Abdallah Mohamed Nasiya a déclaré à l’APS que la tenue de la Conférence de l’UIPA en Algérie « nous redonne espoir que la voie de la lutte et du combat nous mènera à la liberté et à l’indépendance de la Palestine »

Le député libyen a également considéré la question palestinienne comme « un élément essentiel et important » lors de cette réunion.

La récente reconnaissance de l’Etat de Palestine par plusieurs pays européens constitue, selon le chef de la délégation libyenne, « une victoire majeure » pour la cause palestinienne. Il a, également, salué les manifestations estudiantines qui ont eu lieu aux Etats-Unis et dans les pays européens.

A noter que dans son allocution d’ouverture de la 34e session du Comité exécutif de l’UIPA, le président de l’APN, Brahim Boughali, a appelé à explorer tous les mécanismes et voies à même de traduire en justice l’entité sioniste pour ses crimes perpétrés contre le peuple palestinien, notamment dans la bande de Ghaza.

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Boughali a également évoqué les développements extrêmement graves survenus aux niveaux régional et international, ayant de profondes répercussions sur la région arabe, notamment « la situation en Palestine où le peuple palestinien subit un nettoyage ethnique et des crimes abjects perpétrés par l’occupant sioniste », rappelant qu’il s’agissait « d’un prolongement du projet colonial visant à liquider la cause palestinienne et déstabiliser la région pour la basculer dans la violence et le chaos ».