Goudjil reçoit l’ambassadeur italien à Alger
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a reçu, dimanche, l’ambassadeur de la République italienne à Alger, Alberto Cutillo qui lui a rendu une visite de courtoisie, indique un communiqué du Conseil.
La rencontre a permis aux deux parties « d’échanger les vues sur la situation régionale et internationale actuelle et passer en revue l’état des relations solides liant l’Algérie et l’Italie à la lumière de la coopération dans divers domaines et du partenariat encadré par des conventions prometteuses, sous l’égide des deux présidents de la République, MM. Abdelmadjid Tebboune et Sergio Mattarella », précise la même source.
A cette occasion, M. Goudjil a salué « la dynamique positive des relations entre l’Algérie et l’Italie », qualifiées par le président de la République de « fortes relations arabo-européennes dans le bassin de la Méditerranée, en ce qu’elles constituent un modèle à suivre en matière de relations internationales basées sur le respect, l’entente, la continuité et la vraie amitié ».
Le président du Conseil de la nation a exprimé « sa fierté du partenariat stratégique de qualité entre les deux pays liés par un patrimoine culturel méditerranéen commun », appelant à « promouvoir la coopération économique dans le domaine des petites et moyennes entreprises et à explorer les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) en vue d’élargir les échanges commerciaux », note le communiqué.
Dans le même contexte, le président du Conseil de la nation a rappelé la contribution des médias italiens dans la diffusion de la vérité sur la guerre de libération triomphante devant l’opinion mondiale durant les manifestations du 11 décembre 1960. Il a, également, mis en avant « la poursuite de cette relation au même rythme, de l’Algérie novembriste à l’Algérie nouvelle dont les piliers sont dressés par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », ajoute la même source.
L’ambassadeur italien a, pour sa part, exprimé sa « joie » pour sa nomination en Algérie qu' »il apprécie grandement, représentant une image sincère de sa place sacrée chez les italiens, et son importance en tant que partenaire clé de l’Italie ». Il a , en outre, exprimé « sa fierté d’être dans un grand pays avec son histoire et ses positions internationales nobles », précisant que « l’avenir des relations algéro-italiennes connait une conjoncture propice à la coopération et au partenariat économique fructueux, notamment dans le cadre du « Plan Mattei » visant à promouvoir les relations de coopération avec les pays africains ».
L’ambassadeur italien a mis en exergue les positions de son pays concernant plusieurs questions régionales et internationales, notamment la situation en Libye et dans les pays du Sahel, affirmant que la République italienne « soutient les solutions négociées et pacifiques des conflits dans le cadre de la légalité internationale ».
Dans ce contexte, les deux parties ont abordé l’actualité internationale actuelle « dominée par le caractère sanguinaire de l’occupation israélienne à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés ».
Ainsi, le président du Conseil de la nation a réaffirmé la position de l’Algérie « de soutien au droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant, avec Al Qods comme capitale ».
M. Goudjil a, dans ce sens, souligné « la nécessité d’intensifier les efforts, notamment dans l’espace méditerranéen, en vue de faire cesser le génocide en Palestine et réviser les mécanismes d’action des lois internationales, et ce à travers l’appui aux démarches de la diplomatie algérienne au Conseil de sécurité, laquelle œuvre, sur instruction du président de la République, à rectifier la déviation survenue au niveau du système international et qui empêche les deux peuples palestinien et sahraoui d’accéder à leur droit à l’autodétermination, à l’indépendance et à l’autodétermination ».
Les deux parties ont été unanimes à souligner « l’importance et la nécessité d’œuvrer à impulser les relations entre l’Algérie et l’Italie à des niveaux supérieurs, notamment dans l’aspect parlementaire, à travers l’échange de visites et d’expertises entre les représentants des deux peuples dans les groupes d’amitié, la signature d’accords de coopération et d’entente et le renforcement de la diplomatie officielle par une diplomatie parlementaire active entre le Conseil de la national et le sénat italien », conclut la même source.