Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil a salué, mardi, la sagesse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans la gestion des affaires du pays, estimant que l’Algérie vit, sous sa direction, « une étape sous le signe de la liberté dans la prise des décisions cruciales », a indiqué un communiqué de la chambre haute du Parlement.
Intervenant au terme de la séance plénière consacrée à l’approbation des deux textes de lois relatifs au Code pénal et à l’industrie cinématographique, M. Goudjil a salué les différentes décisions importantes prises par le président de la République en vue de « réaliser l’indépendance économique » de notre pays, et partant « renforcer la décision souveraine de l’Etat et rehausser sa position sur la scène internationale ».
Le président du Conseil de la nation a évoqué, à cette occasion, la décision du président de la République d’organiser une présidentielle anticipée, le 7 septembre prochain, soulignant qu’il s’agit « d’une décision purement technique qui n’a aucun lien avec les hypothèses et spéculations avancées çà et là ».
Et d’affirmer que « la date précédemment choisie (décembre) coïncide avec le renouvellement partiel du Conseil de la nation », ce qui est, a-t-il dit, « techniquement déraisonnable, en sus d’autres considérations techniques ».
Dans ce sillage, M. Goudjil a évoqué la question de la Mémoire nationale, soulignant « le caractère colonial de l’occupation française qui visait essentiellement à exterminer le peuple algérien musulman et à le remplacer par des Européens chrétiens », d’où « la nécessité de faire la distinction entre le colonialisme français et le peuple français ».
Il a, à ce propos, appelé les résidus de la colonisation française à « faire preuve de rationalité et à bannir les idées coloniales révolues ».
Le président du Conseil de la nation a, par ailleurs, évoqué ce que le peuple palestinien subit de la part de l’occupation coloniale sioniste, estimant que « les crimes commis aujourd’hui par la machine de guerre sioniste sont des crimes contre l’humanité, et que ce que vit aujourd’hui la Palestine, plus précisément la bande de Ghaza, en présence des médias internationaux, est similaire à ce que l’Algérie avait vécu par le passé dans un blackout médiatique total ».
Il a également exprimé « la fierté du peuple algérien des positions historiques de son Etat avec sa référence novembriste, en soutien au peuple palestinien », rappelant, dans ce cadre, l’allocution du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, devant l’Assemblée générale (AG) des Nations unies, lors de laquelle il avait appelé à la nécessité d’accorder à l’Etat palestinien la qualité de membre à part entière à l’ONU, « ce qui est désormais évident à présent », selon M. Goudjil, à travers « la voix écoutée de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité et consacrée à la défense des causes justes dans le monde ».
Par ailleurs, le président du Conseil de la nation a adressé « un message clair concernant le dossier du Sahara occidental et du Sahel, plus précisément le Mali et le Niger, qui affirme que l’Algérie est essentiellement attachée à la stabilité et à la sécurité de ces deux pays et qu’ils soient indépendants dans leurs décisions, tel que prôné, en permanence, par la diplomatie algérienne ».