Ghaza: la violence, la malnutrition et les maladies menacent plus de 1,1 million d’enfants
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a déclaré, vendredi, que 1,1 million d’enfants de Ghaza sont confrontés à un cercle mortel d’épidémies, de malnutrition et de violences.
L’UNICEF a affirmé que des milliers d’enfants à Ghaza ont déjà été tués à cause des agressions sionistes, tandis que les conditions de vie de 1,1 million d’autres se détériorent rapidement avec la propagation des cas de diarrhée et de malnutrition, augmentant le risque de décès d’enfants supplémentaires.
Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, a déclaré : « Les enfants de Ghaza sont coincés dans un cauchemar qui s’aggrave de jour en jour ». Elle a ajouté que des enfants et leurs familles dans la bande sont tués et blessés, et que leurs vies sont exposées à des risques croissants en raison de maladies évitables et du manque de nourriture et d’eau ».
Elle a souligné la nécessité de protéger tous les enfants et les civils de la violence et de leur fournir des services et des fournitures de base.
Les cas de diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans sont passés de 48 000 à 71 000 en une semaine à partir du 17 décembre, soit l’équivalent de 3 200 nouveaux cas de diarrhée par jour. L’UNICEF a déclaré que cette augmentation significative en si peu de temps est « un indicateur fort de la détérioration rapide de la santé des enfants à Ghaza ».
L’UNICEF est particulièrement préoccupé par la situation de plus de 155 000 femmes enceintes et mères allaitantes et de plus de 135 000 enfants de moins de deux ans, compte tenu de leurs besoins nutritionnels particuliers et de leur vulnérabilité.
L’agence des Nations unies appelle à « un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires afin d’aider à sauver les enfants et à soulager les souffrances ».
Elle a ajouté que « l’avenir de milliers d’enfants à Ghaza est en jeu et que le monde ne peut pas rester les bras croisés », soulignant la nécessité de « mettre fin à la violence et aux souffrances des enfants ».