Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed a affirmé, jeudi à Alger, que son secteur œuvrerait, dans le cadre de la révision des statuts des fonctionnaires relevant des corps spécifiques au secteur de l’Education nationale, à régulariser la situation des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) et à l’insertion sociale (DAIS), parmi les titulaires de diplômes, intégrés dans le grade de « superviseur de l’éducation ».
Répondant aux questions des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales, M. Belaabed a précisé que son secteur œuvrerait, dans le cadre de la révision des statuts des fonctionnaires relevant des corps spécifiques au secteur de l’Education nationale, à régulariser la situation des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) et à l’insertion sociale (DAIS), parmi les titulaires de diplômes universitaires, intégrés au poste de superviseur de l’éducation, qu’il s’agisse de dénomination des grades, de classement ou de définition des missions qui leur sont confiées, outre la création d’une carrière professionnelles qui leur soit adaptée.
Le taux d’intégration de cette catégorie « a atteint 99% à ce jour », a-t-il ajouté appelant à accélérer l’intégration de la catégorie restante avant la fin de l’année, car la situation de tous ces fonctionnaires sera régularisée après l’adoption des statuts, a-t-il ajouté.
Le ministre a souligné que son département ministériel avait travaillé auparavant sur « la prise d’une série de mesures efficaces pour traiter le dossier et suivre l’opération quotidiennement, dans le cadre d’une approche qui prévoit l’intégration en fonction des besoins identifiés sur le terrain », mettant en avant la volonté du ministère « de trouver des solutions à cette problématique notamment en ce qui concerne l’incompatibilité des qualifications et des diplômes de plusieurs affiliés à ces deux dispositifs avec les conditions exigées pour occuper les postes proposés ».
Ainsi, la Direction générale de la fonction publique et de la réforme administrative a souligné dans sa correspondance parvenue au ministère qu’à défaut d’intégrer les concernés suivant leurs qualifications scientifiques, ces derniers peuvent être intégrés « à titre exceptionnel » dans des grades ou des postes inférieurs à leurs diplômes scientifiques, à condition de leur accord explicite, d’autant plus que « cette intégration s’effectue sans aucune pression », d’autant que l’Etat « veille toujours à travers cette mesure à leur assurer des postes permanents et stables ».