OPEP: l’Accord d’Alger a posé les fondations d’une coopération exceptionnelle
L’Accord historique d’Alger, conclu il y a sept ans par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a posé les fondations d’un cadre de coopération « exceptionnel » entre les pays producteurs de pétrole, a affirmé jeudi le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
« L’Accord historique d’Alger a posé les fondations d’un cadre de coopération exceptionnel entre les principaux producteurs de pétrole, OPEP et non-OPEP, qui a permis au cours de ces sept dernières années d’oeuvrer collectivement et solidairement à la restauration de l’équilibre et de la stabilité du marché pétrolier international dans l’intérêt des pays producteurs et de l’industrie pétrolière mais également pour le bénéficie des consommateurs de l’économie mondiale », a souligné M. Arkab cité dans un communiqué du ministère.
Les pays de l’OPEP et ses partenaires de la Déclaration de coopération (DoC), célèbrent ce jeudi 28 septembre, le 7e anniversaire de l’Accord d’Alger.
En effet, en marge de la 15e réunion ministérielle du Forum international de l’énergie organisée le 28 septembre 2016 à Alger, l’OPEP a tenu la 170e réunion (extraordinaire) de la conférence de l’organisation afin de discuter de la situation du marché pétrolier international et d’explorer les moyens de remédier durablement aux déséquilibres et à l’instabilité persistante du marché.
« La tenue de cette réunion historique est l’aboutissement des efforts menés inlassablement par l’Algérie au cours des 18 mois précédents pour amener les membres de l’OPEP et les principaux producteurs de pétrole non membres de l’organisation à agir collectivement de manière coordonnée et solidaire afin de restaurer la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international », souligne le ministère.
L’Accord historique d’Alger du 28 septembre 2016 marque « un acte fondateur » dans la consolidation des relations entre les pays membres de l’OPEP et les producteurs de pétrole non-membres de l’organisation, selon le ministère, notant que cet accord avait permis deux mois plus tard à Vienne, la signature, sur la base d’une proposition algérienne, de la Déclaration de coopération (DoC) plus connue sous le nom de « OPEP+ ».