Festival national de littérature et cinéma à Saïda: formation en vue de plus de 50 jeunes dans l’écriture du scénario
Plus de 50 jeunes devront bénéficier d’une session de formation dans le domaine de l’écriture du scénario, à l’occasion de la 6e édition du festival national de la littérature et du cinéma dont le coup d’envoi est prévu le 13 septembre en cours à Saïda, a-t-on appris mercredi auprès des organisateurs.
Le commissaire du festival, Karim Belkacem Moulay a indiqué, lors d’une conférence de presse, que ces jeunes bénéficieront d’une formation de qualité d’une journée sanctionnée par un diplôme, sous la supervision de la scénariste, Sarah Bertima.
Cette formation vise à fournir, aux jeunes amateurs de l’art cinématographique, les bases essentielles et véritables de l’écriture du scénario qui se veut un élément important de l’industrie cinématographique, selon la même source.
Le programme de ce festival national placé sous le slogan « Un pas entre l’écriture et l’image », qui s’étale sur cinq jours, comporte plusieurs activités alliant littérature et cinéma. Le public sera au rendez-vous avec des rencontres littéraires et poétiques dans la matinée à la maison de culture « Mustapha Khalef » de Saïda, qui seront animées par deux conteurs et des hommes de lettres (romanciers). Ces festivités culturelles seront marquées également par l’organisation d’une table ronde sur le thème « Du roman à l’écran. Quelle genre d’adaptation ».
En outre, le programme prévoit la projection de six longs-métrages avec débat à la salle « Dounyazed » en présence de cinéastes et de réalisateurs.
Parmi les projections programmés figurent le film « Harim erraad » de Mohamed Abdellah, « Alouane filayadi » (Couleurs en mains) de Nora Hamdi et « Ez-zeitouna el moutawahicha » (L’olivier sauvage) de Kamel Azzouz.
A noter également la projection dans cette même salle, de cinq court-métrages dont « Fella » de Attia Bilal, « Aalem el wahm » (le monde de l’imaginaire) de Lina Azzouz et « Horra » (libre) de Hammadi Abdelkader.
Les court-métrages seront en compétition pour le prix du « Bracelet de cheville en or » de la meilleure œuvre cinématographique. Le lauréat sera connu à la clôture de cette manifestation.
La cérémonie d’ouverture de ce festival sera marquée par un hommage spécial à la dramaturge Aïcha Bouabassi et à la comédienne Linda Salam.