Près de 40.000 témoignages sur la révolution libératrice recueillis
Le ministre des Moudjahidine et Ayants-droit, Laïd Rebiga, a révélé dimanche à Mila que le nombre total de témoignages recueillis sur la révolution libératrice de novembre 1954 a atteint près de 40.000 témoignages.
S’exprimant devant la stèle commémorative de l’embuscade tendue par des moudjahidine dans la région de Béni Haroun dans la commune de Hamala à une force de l’armée française dans le cadre de l’offensive du Nord-constantinois, le ministre a indiqué que ‘‘le nombre de témoignages recueillis sur la glorieuse révolution a atteint près 40.000 témoignages de moudjahidine qui avaient pris part à plusieurs évènements et batailles’’.
Parmi ces batailles, figurent, a ajouté M. Rebiga, celles du 20 août 1955 que l’Algérie commémore aujourd’hui l’anniversaire ainsi que celui de la tenue du congrès de la Soummam le 20 août 1956 par un dense programme d’activités dans la wilaya de Mila et à travers les diverses wilayas du pays.
Après avoir distingué sur le même site le moudjahid Mostefa Loudhini, le ministre a appelé à intensifier la collecte des témoignages de moudjahidine, considérant que ‘‘chaque témoignage est une page de notre histoire nationale que nous nous employons à préserver, promouvoir et recourir à tous les moyens modernes pour la transmettre aux jeunes d’une manière adaptée à leurs formations et aptitudes’’.
« Le recueil des témoignages de moudjahidine, a soutenu le ministre, permet de constituer un capital pour les générations sur les hauts faits des moudjahidine et de transmettre leur message aux jeunes pour poursuivre la marche guidée par les valeurs de la Révolution et de la proclamation du 1er novembre 1954’’.
Au cours de son inspection dans la commune Zeghaïa du centre de torture d’El Bordj durant la période coloniale dont les bâtiments ont été restaurés dernièrement, le ministre a fait état de 47 opérations retenues au titre de l’exercice en cours pour le secteur en vue de prendre en charge les vestiges historiques et culturels à l’instar des musées, des monuments, des centres de torture et des cimetières de chouhada. « Cela, a-t-il affirmé, montre tout l’intérêt porté pour le patrimoine historique de ceux qui ont lutté et sacrifié pour vaincre l’occupant et recouvrer la souveraineté nationale ».
La célébration des occasions nationales dont la journée nationale du moudjahid constitue, a ajouté le même responsable, ‘‘un triomphe de la mémoire et une passerelle qui relie la révolution avec les jeunes qui ont le devoir de connaitre l’histoire de leur pays’’.