Faid : le Gazoduc transsaharien (TSGP) est un projet viable, soutenable et rentable
Le Gazoduc transsaharien (TSGP), qui devrait relier le Nigeria à l’Europe en passant par l’Algérie, est un projet viable, soutenable et rentable sur les plans économique et financier, a assuré, jeudi, le ministre des Finances, Laaziz Faid.
« C’est un projet viable économiquement, soutenable, et rentable. Les sources de son financement ne peuvent être que bancaires essentiellement, et on n’exclut pas que la BAD y participe », a-t-il répondu à la question de l’APS de savoir si la plus importante institution financière africaine allait contribuer au financement de ce méga projet.
- Faid a estimé que la récente déclaration du président de la BAD sur ce sujet constituait une « manifestation d’intention de la Banque à financer » le projet.
« Il n y a pas de raison d’ailleurs pour ne pas soutenir un projet viable et rentable », a-t-il soutenu.
Le ministre, qui s’exprimait lors d’un point de presse, en marge de sa participation aux 58ème Assemblées annuelles de la BAD, qui se tiennent du 22 au 26 mai à Charm el Cheikh, en Egypte, a ajouté que des études seront, par la suite, effectuées pour « examiner ce méga projet dans toutes ses dimensions et choisir le mode de financement » adéquat.
Lundi, en marge d’une conférence de presse tenue la veille de l’ouverture officielle des Assemblées, le président du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, a déclaré à l’APS que ce gazoduc « est très important, c’est un investissement que nous soutenons et que l’Union Africaine soutient ».
Outre le TSGP, M. Faid a évoqué d’autres grands projets structurants viables et stratégiques pour l’intégration régionale reliant l’Algérie à l’Afrique, et qui nécessitent d’importants financements.
Il a cité, à ce titre, le projet de réalisation de la route reliant Tindouf à Zouerate en Mauritanie et la ligne maritime desservant les deux pays, la route transsaharienne Alger-Lagos, le projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique, qui sera réalisée en parallèle avec la route transsaharienne, sur 4.500 km de longueur ainsi que la ligne ferroviaire reliant Alger à Tamanrasset.