Lutte contre les drogues et la toxicomanie : la société civile impliquée dans le travail de sensibilisation
La consommation, très répandue, des stupéfiants et drogues s’est transformée en un fléau social préoccupant davantage les autorités et inquiète la société. Pour lutter contre, la sensibilisation est un moyen de prévoir le danger patent sur la santé publique. La société civile s’implique, tant bien que mal, dans le processus de lutte multiforme.
A cet effet, les associations de la société civile ont eu recours à des campagnes de sensibilisation visant à prévenir les jeunes des dangereuses répercussions de ce phénomène. De ce fait, un programme national est annoncé aujourd’hui.
« La lutte contre le phénomène de la drogue est travail de long terme, à tout moment et partout dans tous les lieux à travers tout le pays », indique Aziz Diyel, chargé de la communication à l’Amical algérienne de lutte contre les fléaux sociaux, au micro de la chaine 3, de la Radio Algérienne, soulignant que « la société civile doit être continuellement mobilisée».
Et de préciser qu’« en tant qu’associations, et étant donné le vaste éventail de la sensibilisation, nous avons un travail de fourmis »
« Devant l’ampleur du phénomène de la toxicomanie notre objectif est double », assure Benarab Abdallah, médecin et président de la Fédération nationale contre la toxicomanie
D’abord, dit-il, il faut s’occuper de la réduction de la consommation de substances illicites en ciblant dans nos campagnes de sensibilisation, particulièrement, les jeunes au niveau des CEM, des lycées et dans les universités »
A ce niveau, le médecin souhaite l’introduction « des cours de sensibilisation contre ces substances illicites » dans les écoles, avertissant de « ne pas laisser les jeunes devenir adultes pour les sensibiliser, il faut commencer à sensibiliser déjà dans les écoles. »
Une manière, suggère-t-il, d’ouvrir leurs yeux sur la dangerosité de ces substances sur leur santé dès leur jeune âge et grandissent avec cette conviction.