COVID-19: Le rôle des Conseils économiques, sociaux et environnementaux des pays arabes salué
Des présidents de Conseils économiques, sociaux et environnementaux des pays arabes ayant pris part à un workshop sur les répercussions de la Covid-19 ont salué, dimanche à Alger, le rôle de ces Conseils et des institutions similaires dans la lutte contre la pandémie qui a impacté à différents degrés les pays de la région. Intervenant à cet atelier tenu en marge d’une réunion de Ligue des Conseils économiques et sociaux arabes et Institutions similaires, le chef de Division Capital humain au Conseil économique, social et environnemental (CNESE) algérien, Ali Debbi a déclaré que le Conseil a formulé plusieurs propositions prises en considération par le gouvernement « pour faire face à la pandémie, en tête desquelles les mesures relatives au confinement à domicile et sa gestion selon les données et les circonstances ayant entouré cette pandémie, ainsi que le rapatriement et la prise en charge des citoyens bloqués à l’étranger ». Ainsi, a-t-il ajouté, l’Etat a mobilisé tous les moyens préventifs (bavettes, médicaments et vaccins), outre l’institution de primes au profit du corps médical et des employés du secteur de la santé. Sur la base des propositions du CNESE, il a été procédé à la mise en place d’une feuille de route pour la coopération intersectorielle dans l’objectif de concrétiser le programme du président de la République et poursuivre les réformes pour aider les citoyens à faire face au virus, a fait remarquer le même responsable. Il a mis en avant, à cet égard, les efforts de l’Etat, durant deux années de cette pandémie, pour s’adapter aux répercussions de cette crise sanitaire à travers l’assistance des catégories vulnérables, d’une part et le développement de l’industrie pharmaceutique et de la numérisation de tous les secteurs, d’autre part. Par ailleurs, les représentants de la Jordanie, de la Palestine, du Yémen, de la Tunisie, du Liban, du Soudan, de l’Egypte et de la Mauritanie ont présenté les expériences de leurs pays face à la pandémie, rappelant les mesures prises par leurs gouvernements notamment la fermeture des frontières et des établissements éducatifs, outre l’exemption fiscale pour les sociétés et la garantie des vaccins. A ce propos, le représentant le Conseil économique et social de l’Etat de Palestine, Ahmed Hassen El-Majdelene, a affirmé que la société palestinienne faisait face à « deux crises, à savoir la pandémie et les harcèlements de l’armée de l’entité sioniste », mettant en avant les mesures prises dans ce cadre par le Haut conseil d’urgence, et la création du Fonds de solidarité qui a collecté des aides financières en faveur des citoyens. De son côté, le ministre yéménite des Affaires sociales et du Travail, Mohamed Said Zaaror, a fait savoir que son pays « a souffert des affres de la guerre et de la pandémie en raison de la division du Yémen et le déplacement de ses citoyens ». « En dépit du manque de moyens, le gouvernement a œuvré pour la protection des citoyens », a-t-il affirmé, ajoutant que « le pays manque de moyens et souffre de la pauvreté notamment avec la fuite du corps médical ». Intervenant par la même occasion, le directeur général du travail à la Ligue arabe, Fayaz Ali El-Metiri, a expliqué que la pandémie, malgré son impact, à degrés différents, sur les pays arabes, n’a pas eu de grandes séquelles sur le marché du travail dans la région », rappelant la parution d’un rapport important à ce propos.