Belhimer : « Les attaques hostiles contre l’Algérie, une preuve irréfutable que nous sommes sur la bonne voie »
Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer a affirmé que les attaques hostiles visant à ébranler la stabilité et l’unité du pays constituaient une « preuve irréfutable que l’Algérie nouvelle est sur la bonne voie ».
Dans un entretien accordé à « Sirma News », M. Belhimer a évoqué les attaques hostiles ciblant l’Algérie et les actes de sabotage qu’elle subi « dans le cadre d’un plan visant à ébranler la stabilité et l’unité du pays », qui n’est, selon lui, que « la preuve irréfutable que l’Algérie nouvelle avance sur la bonne voie », et que « ses positions souveraines et de principe gênent ses ennemis dont les cartes sont découvertes ».
« Le plus important dans tout ce qui ce qui se passe, c’est que plus les conspirations et complots contre notre pays s’intensifient, plus ses enfants deviennent davantage unis et solidaires, en se ralliant autour de la patrie et de ses institutions constitutionnelles », en témoigne le sursaut national spontané des Algériens, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, en vue de le défendre.
Il a salué, à ce propos, les médias nationaux, publics et privés, qui « se sont acquittés de leur rôle avec force et un haut sens de professionnalisme », soulignant qu’ils étaient, avec tout le mérite qui leur revient, « à la hauteur du défi imposé », en faisant face, avec professionnalisme, aux sorties de piste diplomatiques et médiatiques hostiles et à la cyber guerre frénétique ».
« Parmi les missions brillamment accomplies par les médias, dans le cadre de cette démarche, il y a lieu de citer leurs fortes ripostes à l’Agence France-Presse (AFP) pour avoir fait l’apologie du mouvement terroriste +MAK+, a rappelé M. Belhimer.
Dans ce contexte, le ministre a mis l’accent sur l’efficacité du rôle des médias nationaux « grâce à l’élargissement des libertés dont jouit la corporation de la presse et de l’information mais aussi au recours à la presse électronique que nous encourageons et dont nous motivons ses usagers au service du droit du citoyen à l’information ».
En ce qui concerne la détection et la riposte aux fausses informations (fakenews) grâce aux compétences et efforts nationaux, M. Belhimer a souligné qu' »il est plus que nécessaire, voire urgent, d’adapter et de consolider les cadres et mécanismes juridiques pertinents pour faire face à la désinformation », et ce, à l’image de la plupart des pays du monde, et à leur tête les pays maitrisant et producteurs de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
Vu que l’Algérie n’est pas à l’abri des attaques et des menaces cybernétiques, plus grave, elle est « l’un des pays les plus ciblés », le ministre de la Communication a rappelé la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en juin dernier, portant création d’un nouveau pôle pénal chargé du suivi et de la lutte contre les crimes cybernétiques et la poursuite des individus impliqués dans leur diffusion, propagation et promotion.
Pour la même raison, le législateur algérien a promulgué nombre de textes traitant ce type de crimes, dont la loi portant règles particulières de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, a-t-il ajouté.
Concernant le secteur de la communication, M. Belhimer a cité la nouvelle loi organique sur l’information et celle relative à l’activité audiovisuelle qui sont à « un stade de débat très avancé au niveau des institutions concernées », rappelant que les deux textes reposent sur une nouvelle approche basée sur « l’acquis de la liberté de la presse et l’engagement lié à la responsabilité socioprofessionnelle pour une presse plus professionnelle et concurrentielle et une meilleure maitrise des nouveaux médias ».
Quant à la nouvelle loi organique régissant le secteur de la publicité, et si elle verra bientôt le jour, le ministre a réitéré l’importance que revêt ce texte, notamment en plein dépassements « graves, non professionnels et immoraux » résultant de l’absence d’une loi régissant la publicité, un manque qui a été exploité par certaines parties pour l’enrichissement illicite et l’atteinte à l’économie du pays ».
Pour M. Belhimer, ce texte repose sur une nouvelle orientation basée sur « la conformité aux normes d’efficacité et de concurrence au sein de l’économie du marché, ce qui permettra, a-t-il dit, de « lutter contre le monopole, les dépassements et l’abus de certains lobbies ou groupes de pression, en sus d’inciter les porteurs d’idées novatrices, particulièrement les jeunes, à bénéficier de cet appui important ».
Par ailleurs, et concernant la question de la fermeture de certaines chaînes privées, le ministre a réaffirmé que « le respect de la loi est le critère déterminant dans le traitement du ministère avec les différents médias publics ou privés ».
Concernant la domiciliation des sites électroniques dans le domaine « .dz », M. Belhimer a dit partager l’avis des professionnels des médias et de la presse nationale quant à l’impératif d’adopter le mode des systèmes de paiement interbancaires pour bénéficier d’abonnés à l’étranger.
S’agissant des mécanismes dont devront bénéficier les journaux électroniques en matière d’appui et d’accompagnement, le ministre a souligné que des normes spécifiques à la publicité électronique devront être définies, précisant que ce volet sera défini « avec précision » dans la loi relative à la publicité.