CONSEIL DE LA NATION : Rejet de l’ingérence dans les affaires internes
Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, a présidé hier une réunion du Bureau du Conseil de la nation consacrée à l’évaluation de ses activités notamment ce qui a trait à la diplomatie parlementaire ainsi que l’examen de la question du renouvellement des structures internes comme il a passé en revue les développements sur la scène nationale, est-il indiqué hier dans un communiqué. Le Bureau a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin qui se tient dans un climat de sérénité, de démocratie et d’expression libre et responsable. Des élections, rappelle le Bureau, dont le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a garanti l’intégrité et la transparence. Le Bureau a rendu un vibrant hommage à l’Autorité nationale indépendante des élections pour son rôle dans l’encadrement de la campagne électorale en veillant à garantir le climat propice au succès de cet évènement, ce que reflétera la participation large et massive des citoyennes et des citoyens. Concernant les relations algéro-libyennes, et conformément aux instructions du Président de la République, le Bureau salue les résultats auxquelles a abouti le forum économique ainsi que les démarches engagées à même de permettre une exploitation optimale des opportunités de coopération entre les deux pays liés par un passé militant durant la guerre de Libération et le soutien apporté par les frères libyens. Le Bureau relève le fait qu’à l’approche de tout scrutin, des voix s’élèvent ici et là, cette fois elles émanent de représentants d’un parti en déconfiture et en perte de représentativité dans son propre pays et qui sont nostalgiques du passé colonial. Ces voix essaient d’investir, en utilisant la situation interne de notre pays sous couvert de la défense des droits de l’homme et des libertés individuelles et collectivités, dans une politique qui reflète une bassesse et une faillite politique et morale. Le Bureau dénonce et rejette toute ingérence dans les affaires internes du pays de quelque partie qu’elle soit et rappelle le fait que celles-ci demeurent ses affaires internes, quels que soient les prismes empreints d’humanisme et les expressions de compassion et de sympathie qui caractérisent les discours des comploteurs. Il invite ces parties à plus de retenue et à ne pas s’ingérer dans les questions qui ne les concernent pas. Ces mêmes parties, remarque le Bureau, qui font les ignorants quand il s’agit de ce qui se passe dans leurs pays ou les pays avec lesquels il entretient des relations d’intérêt, et deviennent les chantres de la démocratie quand il s’agit de mettre fin à la colonisation en Palestine et au Sahara occidental pour soutenir et défendre les agresseurs.