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65e anniversaire des actions d’éclat des fidayine en France : une étape cruciale de la lutte armée pour le recouvrement de la souveraineté nationale  

Les participants à une rencontre organisée, dimanche à Alger, à l’occasion du 65e anniversaire des actions d’éclat menées par les fidayine sur le sol français, ont mis en avant le rôle majeur des émigrés algériens dans l’ouverture d’un « second front » de la Révolution au cœur du territoire de l’ennemi, une étape cruciale de la lutte armée pour le recouvrement de la souveraineté nationale.

Les participants à cette rencontre, organisée par l’Association Machâal Echahid, ont affirmé que la date du 25 août 1958 marquait une étape cruciale, celle de la lutte armée portée sur le sol français, grâce aux sacrifices des militants qui activaient sous la bannière du Front de libération nationale (FLN).

Le moudjahid Mohamed Ghafir, dit Moh Clichy, membre de la Fédération de France du FLN durant la Guerre de libération nationale, a fait savoir que la décision historique de porter la Révolution algérienne sur le sol français « a eu l’effet d’un véritable coup de tonnerre pour les Français, qui ont pu ainsi ressentir les souffrances endurées par les Algériens sous le joug colonial », ajoutant que « les actions d’éclat menées avaient également créé une crise politique en France ».

« Conformément aux directives de la direction politique, les opérations menées par les fidayine ont ciblé des sites stratégiques sur le sol français », a-t-il précisé, soulignant que la grève des huit (8) jours, déclenchée par les Algériens en 1957, l’offensive du Nord-Constantinois (20 août 1955) et le Congrès de la Soummam (20 août 1956) avaient « grandement incité le Front de libération nationale à porter la Révolution en territoire ennemi ».

Ces actions d’éclat ont provoqué la terreur chez les Français, selon le moudjahid Moh Clichy, qui souligne que l’opération la plus retentissante restera celle dirigée contre le plus gros dépôt de stockage de carburant du sud-est de la France, celui de Mourepiane, lorsque la presse française avait titré : « c’est une catastrophe nationale ».

Toutes les opérations « ont été menées dans le respect des instructions données : à savoir épargner les civils », a-t-il rappelé.

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