63 % des start-ups labellisées créées entre 2020 et 2021
Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-ups, Yacine El Mahdi Oualid, a indiqué mercredi à Constantine, lors des travaux de la rencontre régionale sur les start-ups que « 63% des start-ups labellisées ont été créées entre 2020 et 2021 ».
« Beaucoup de start-ups ont bénéficié de financement ou d’un accord de financement pour être financées dans les jours à venir », a souligné M. Yacine Oualid, faisant état de 64 start-ups financées, un chiffre, a-t-il dit, qui sera revu à la hausse au fur et à mesure de l’augmentation du nombre des labels octroyés.
Le ministre délégué a fait état, dans ce cadre, de 624 start-ups labellisées à l’échelle nationale et de 6.657 personnes inscrites sur le site officiel des start-ups, dont 2.000 ont demandé le label.
Ces statistiques encourageantes reflètent, a-t-il estimé, la performance des mesures gouvernementales mises en place au service des start-ups, considérées comme le maillon fort du projet d’édification d’une économie de connaissance permettant d’avancer vers une Algérie meilleure.
Evoquant l’impact qu’ont eu les mécanismes d’accompagnement et d’appui aux start-ups sur l’amélioration de l’écosystème de l’innovation, le ministre délégué a mis l’accent sur l’importance du Fonds de financement des start-ups qui consiste en un financement reposant sur une prise de participation minoritaire dans le capital des start-ups pour une durée limitée.
Le nombre des incubateurs d’affaires est passé de 14 à 29 durant les 6 derniers mois, a déclaré M. Yacine Oualid, ajoutant qu’il s’agit là d’une performance, d’autant que les incubateurs d’affaires sont considérés, selon lui, comme le moteur de l’écosystème des start-ups.
1 milliard de dinars pour le financement des start-ups
Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-ups, a indiqué qu’un fonds estimé à un (1) milliard de dinars était mobilisé pour le financement des start-ups.
Le ministre délégué a souligné « qu’un fonds estimé à un (1) milliard de dinars était mobilisé pour le financement des start-ups », précisant que ce montant sera « revu à la hausse en fonction des besoins et des demandes ».
M. Yacine Oualid a relevé que le financement des start-ups n’obéit pas à la démarche « traditionnelle », appliquée dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, détaillant que ce financement est inclu dans le capital de la start-up pour une période de six ans.
Il a ajouté que ce financement des start-ups se fait « au cas par cas » et exige que l’entreprise innovante dispose d’un label, d’un business plan et d’un état de comptabilité.
Le ministre délégué, mettant en avant l’importance de la flexibilité dans le soutien des start-ups, a évoqué le co-financement (fonds et banques) comme un moyen en mesure d’accompagner les entreprises innovantes.
Il a également souligné que le pays encourage le financement à l’international des start-ups.
La conférence régionale dédiée aux start-ups « Constantine Disrupt », tenue à la Salle Ahmed Bey vise à stimuler l’écosystème de l’innovation au niveau de l’Est du pays.
Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-ups, était accompagné par les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed, de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Cherhabil, et du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat.
Dix walis de l’Est du pays, des porteurs de projets innovants, des experts en technologie et des étudiants, entre autres, ont aussi pris part à cette conférence.